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Corps fêlé
Au delà des mots, les maux se dressent,
Jettent sur le corps craquelé de douleur,
Son feu démon et s'oublient aux serres
Des cris qui s'abandonnent aux heures !
Aux heures de sang chaud de fièvre,
Les yeux plongent dans ses larmes,
Le visage griffé des nuits trop froides,
Les maux jouissent de ses vacarmes !
Vacarmes au fond de l'être fourbu,
La peur de mourir à l'aube blanche,
Aux premiers sourires d'une ciguë,
Il attend, sans y croire, l'avalanche !
Avalanche dominatrice, d'un élan
Magistral emporte tous les doutes,
Les remords, les ciels des avants,
Les pourquoi, ce goutte-à-goutte !
Goutte-à-goutte indomptable
Ouvrent les vannes du désir
De connaître et implacable
Nourrit le désarroi, le pire !
Le pire, vient, un jour,
Celui qui pousse, là,
Le suprême tour,
De l'heure, déjà !
©Max-Louis MARCETTEAU 2008
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Quelle douleur qui s'échappe de ce poème ! Mais quelle beauté ! | |
Ange de Lumière |
Superbe ! La construction, tout ! | |
Nighty |
Très bel écrit. | |
pichounne |
Superbe, tes vers dégagent beaucoup de force je trouve | |
Sylvain |
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