Depuis le levé, il pleut un crachin du diable
Le ciel est si noir, on croirait le soir
Les feux des voitures sillonnent les rues
Des flashes transpercent l'air sombre et épais
Le tonnerre vrille les oreilles
L'ozone pique les narines aux aguets
Chatouille les esprits d'un air de fin du monde
Les enfants se raccrochent à la main de leur mère
Sous des parapluies noirs malmenés par le vent
Les pieds sont détrempés dans les flaques de pluie
Les passants arrosés sur les minces trottoirs
C'est un jour qui se pare des rumeurs de la nuit.
Mais dans mon âme brille une flamme
C'est toi, mon amour,
Quelque part sur notre terre
Au plus fort de l'orage.
Écrit par Marouette
On ne sait pas souvent ce que l'on sème,
on ne sait pas souvent combien l'on aime, rien ne nous prépare à marcher dans le sens de la terre. Catégorie : Amour
Publié le 26/10/2013
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Commentaires
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Posté le 26/10/2013 à 08:38:08
L'amour résiste à tout même aux grands orages, mis à part ceux de l'âme. Une évocation climatique et poétique subtile, l'image des enfants et des parapluies noirs est très évocatrice, bonne journée. | |
Abdel |
Posté le 26/10/2013 à 09:56:28
Sous l'orage, la lumière. | |
Balder |
Posté le 26/10/2013 à 15:31:01
Un classique. | |
Intruder |
Posté le 26/10/2013 à 22:19:44
Salut très chère frangine, belle flamme qui brille, et qui ressort avec la plus grande énergie d'un orage de colère, résultat d'une lutte, un accouchement, c'est ça ! | |
zeste |