Par un triste matin d'octobre
juste après la mort de septembre
ils ont voulu changer de ciel
s'offrir un rêve démentiel
Quitter la tristesse des frimas
leur monde gris pesant et bas
pour se rapprocher du soleil
se chauffer à l'astre aux merveilles
Quatre nuages à peine nés
s'enfuient, direction voie lactée
poussés par une brise complice
voguant insouciants en délices
Pause pour jouer à "saute coton"
brouillard frise comme laine de mouton
éclats de rire, bruits de tonnerre
grondent, effrayants le peuple terre
Puis tout à coup sanglots de pluie
des nuages le plus petit
fond en larmes, pleure l'averse
quand son sac à dos se renverse
Dansent dans l'air mille flocons
dansent dansent trois petits ponts
avant d'envelopper le pays
d'un manteau couleur paradis
Il neige sur l'aride désert
devront rendre des comptes à leur mère
essuyer l'ire de dame nature
coups de foudre, coups de ceinture
Alors les brumeux apeurés
à leur cou prennent jambes de fumée
et filent droit pour se cacher
dans une cabane mal famée
Trouvent refuge dans un chaudron
sans trêve ils tournent tournent rond
puis s'enroulent autour du bâton
tendu par la main d'un fripon
La première Barbe à papa
légère et fine comme il se doit
nait comme un vulgaire ragoût
du fond d'un immonde fait tout
Du sacrifice involontaire
de quatre nimbus jeunes et fiers
qui ne voulaient ni s'évaporer
ni tomber sur un sol mouillé
Et c'est pourquoi il est d'usage
pour tous les enfants pas très sages
de rêver devant les nuages
à de doux et sucrés présages.
Écrit par Marc Renton
On t avait dit que tout se paye, regarde bien droit dans le soleil....
Catégorie : Divers
Publié le 08/12/2009
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de Marc Renton au hasard |
Annonces Google |
TRÈS TRÈS JOLI ON EN MANGERAITET PUIS TU SAIS ÉCRIRE FAIS NOUS PROFITER! AMITIÉS | |
flipote |
léger souriant et tout coloré ... un vrai plaisir de lecture merci*** |
|
MARIE L. |