Elle disait des mots forts
Elle aimait l'océan
Qui paraissait si grand
De la grève ou du port
Un jour au soleil d'or
Dans le ressac blanc
Déversant sur la grève
Quelque mousseux relents
Éphémères diamants
La rançon d'une trêve
Terre et mer s'accouplant
Un soir au soleil mort
Et ses pieds nus d'une pâleur mortuaire
Viennent frapper tour à tour : béton,
Rochers, sable, effleurer les planctons
Fendre l'eau à tout rompre et fondre dans la mer.
Elle ne reviendra pas, la légende pourtant tient,
Solide comme l'étreinte d'une mère à son enfant :
"Parfois sont aperçues au large par les marins
Des algues rousses en vogue bercés par le courant.
Diablesse de méduse on te poursuit en vain
Ta beauté chimérique le cœur de l'océan,
À celui qui la vit, jamais plus ne revint."
Sur la terre ici faite
Où le bonheur oscille
Où nulle étoile ne brille
Où rien ne se reflète.
Écrit par Maouri
L'aube se passe autour du cou un collier de fenêtres
Catégorie : Triste
Publié le 04/11/2015
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J'ai été emportée par l'histoire, un talent de conteur certain... merci | |
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