Je regardais inlassablement tanguer
À droite,
À gauche,
Tes pétale d'hiver, du ciel à mes pieds
Neuf,
Mois dans l'œuf
Pour sortir tout neuf.
C'est long pour nous,
Mais bien peu de repos,
pour une existence qui n'en connaîtra
Pas,
Ici bas
Du premier au dernier pas.
Mais enfin te voilà !
Qu'attends-tu dans mes mains tremblantes petite chose ?
Je n'ai pas de sous, mais ton nez et tes yeux,
Ni richesses, ni rente. Aucun talent grandiose,
Pends tout : voici mon cœur pour deux.
Et tu vivras
Riras
Iras et verras
Loin, remplir les âmes de clarté
Comme tu fais pour mon être, d'un voile immaculé,
Et joyeux.
Redonner aux champs de tristesse,
Un rayon de cristal fugace
Autour duquel le tournesol s'enlace
S'ouvre et puis se redresse.
Et porter la mémoire d'un coquelicot de printemps
Dont les pétales au ciel s'envolaient prématurément
Écrit par Maouri
L'aube se passe autour du cou un collier de fenêtres
Catégorie : Amour
Publié le 30/11/2024
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