Vers dodécasyllabe adulant Alexandre Le Grand
Au douzième siècle ou dans ses mots à présent
Les hémistiches, séparées par une césure centrale
Comme une virgule, comme l'entrée d'un dédal
Rimes féminines alternant avec celles masculines
Rimes intimes, pour elle, pour une version féline
Puis un acrostiche pour nommer les inclinations
Qui font appelle à son beau sourire, à sa passion
Sans
Apprendre
Niveler
Dompter
Rassurer
Attendre
Mes mots se baladent telles trois belles strophes
Appelant ce poème a une inévitable catastrophe
Suivit par un chiasme rectiligne et charismatique
Chimérique est la vie quand la vie est chimérique
Vers décasyllabe, grand vers lyrique de la félicité
Qui au treizième siècle est au zénith de la beauté
Telle la diphtongue d'une diérèse bien studieuse
Qui veux par ses résonances, te rendre heureuse
Ecoute cet envoi, car c'est pour toi que je l'écris
Car c'est pour toi que je prends ma plume et crie
Faut-il être plus clair pour allumer ma flamme
Faut-il même employer jusqu'à une épigramme
Puis proscrire les hiatus comme le fait Malherbe
Il suffit d'un simple pas entre l'opium et l'herbe
Car dans ce nouveau millénaire rien n'à changer
Les poètes sont toujours les messagers du danger
Dans mes paroles, il y a des émotions, des mètres
Dans mes paroles, il y a des émotions, des maîtres
Dans mes paroles, il y a des émotions, des attelles
Dans mes paroles, il y a des émotions, des kyrielles
Vers octosyllabe, pourquoi demeurer à se chiffre
Es-tu malade ou veux-tu vraiment jouer du fifre
Sans pantoum ni forme fixe, mon poème chantant
Distrait mes quatrains et leurs homophonies entant
Les rondeaux, les rondels, avec des sons vocaliques
Que la force de mes maux veut rendre romantique
Pour dire adieu aux éternels sonnets et leurs sizains
Et bonjour aux scansions porteur de notre refrain
Car c'est de notre refrain dont il s'agit mon amour
Car c'est pour ton destin que j'emploierai toujours
C'est expressions qui font de mon regard une toile
C'est gestes qui se dessinent à la lumière des étoiles
Renfermant ton cœur dans un coffret où une âme
Te dit qu'elle t'aime en utilisant un tautogramme
Si j'ai voyagé dans le temps c'est pour comprendre
Ce qu'une fière, jolie demoiselle peu bien attendre
D'un homme comme moi, qui ne veux plus dormir
Loin de ses bras ; Alors pour une sérénade à venir
Je dépose tendrement c'est vers sur ta peau charnel
Car je te le dis, tu es ma destinée, ma vie, ma belle
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Un écrit d'un immense savoir littéraire sous fond d'amour poétique ! Très bien écrit mais pour moi, il est resté un peu froid ! amitiés Louann |
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louann |