Ta déclaration
Ta prière émouvante et ton voeu si touchant
Font renaître une larme. Elle voudrait éclore,
Elle n'ose couler mais résonne à ce chant,
Puisque l'aube grandit, puisque voici l'aurore.
Un bonheur sans rival entre alors dans mon coeur.
Je reste sans un mot, mon silence n'est rien
Qu'une extase sans borne. Et cela sans rancoeur,
Puisque, après m'avoir fui longtemps, l'espoir veut bien...
Il accepte de luire, il me sourit enfin !
Ton aveu sans façon, rêve multicolore,
Est son écho si doux ! Je le vois donc sans fin
Revoler devers moi qui l'appelle et l'implore.
J'accède à ton désir, je succombe à ton charme.
Ton plaidoyer troublant, de nos amours gardien,
Me séduit aussitôt. Me voici sans alarme
Puisque tout ce bonheur veut bien être le mien.
Les vers de Verlaine ont été ainsi glosés :
Puisque l'aube grandit, puisque voici l'aurore,
Puisque, après m'avoir fui longtemps, l'espoir veut bien
Revoler devers moi qui l'appelle et l'implore,
Puisque tout ce bonheur veut bien être le mien,
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