Partant de la délicieuse bouche si fréquentée
Frôlant les palpitantes artères tant foulées
Parcourant ce monde qui lui était caché toujours
Traversant les deux tambourinant carrefours
Descendant les durs pavés si entretenus
Survolant la chevelure bru aperçue
Il a enfin pu admiré,la belle en rue
L'embrassant,l'envie de se mettre à la sucer
Aspirant son fluide,il était le vampire
Celui maintenant de ses plus brulants désirs...
_
A l'amant perdu,aux fils corrompus
Mentionnant les femmes folles des vifs soldats
Oubliant les amants près des chambres communes
Unissant,désunissant les lèvres non las
Réunissant les plus beaux maux pour ce qui fut
_
Et des poussières aux fluctuants fleuves ardents
Sans jamais se lasser du bel art quotidien
Tant le corps archange m'est devenu malin
Énumère les mutuels plaisirs désenfants
Bannissant,haïssant les mots fourbes et mutins
Abandonnant ceux que les autres lui ont offerts
Nourrissant mon cœur,magnifique,d'un nouveau matin
_
J'écris pour les maux,les fleurs,les torts
J'écris pour les faibles,les forts
J'écris pour le froid,le mal,la mort
J'écris pour le bronze,l'argent,l'or
J'écris pour que je m'en sors
J'écris par les maux,les fleurs,les torts
J'écris par les faibles,les forts
J'écris par le froid,le mal,la mort
J'écris par le bronze,l'argent,l'or
J'écris par ce qu'il faut que je m'en sors.
_
L'indigent royal avance à travers les sentiers
Pour désuets vêtements, De sales oripeaux
Bravant le froid, La neige, L'hiver et Borée
Il ne couvre ses os que de sa simple peau
Il ne sait rien des draps de lys, des belles femmes
Ignore les chrysolithes, Chrysobéryls
Et des beaux tissus couleur Carthame
Qui pour lui ne sont que des choses futiles
Car il a sa matière qu'il juge trésor
Elle est ce qu'au glorieux roi Midas est son or
Le fruit défendu, Le précieux népenthès
Le poison qui lui fait oublier ce qui le hante
Cet haschisch lui procurant tourments et mort lente
Pour oublier ce qu'il n'a jamais eu, S'y délaisse.
_
Toute raison à la folie
Amour,cette chose tant établie
Béatitude,parfois,du plus gardien
Amant maudit,des rêveurs liens
Coureur pitoyable,des restes,chien.
_
Sous l'écrin brumeux du plumier
L'ondine s'est louvoyer
Dément présent à l'Éternel
L'unique estimé mortel
Grâce les lourdes maximes évidentes
Les tendres bévues galopantes
Vésaniques émotions passionnées
Unique lieu d'empyrée
Sibyllin être,l'infus éclairé
Du mystérieux sentiment parfait
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Écrit par Lxxvii
Pourquoi vouloir se borner à être...alors que nous sommes un perpétuel devenir..
Catégorie : Divers
Publié le 06/11/2009
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