Le téléphone sonne dans le vide
Son cri se cogne contre les murs
Un appel au secours, voix livide
Qui laisse derrière lui une blessure
Un cri qui déchire le silence
Alors régulier un autre suit
Toujours cette infernale cadence
Qui affole le jour et la nuit
Chaque cri assomme telles les minutes
Il passe, il entoure comme le vent
Qui entraînent-elles dans leur chute
Dans le gouffre sans fond du temps?
Un volet frappe et frappe encore
Son appel court le long des parois
Il rencontre l'autre et prend corps
Dans l'angoisse qui me serre. J'ai froid
Le vacarme du vide et du silence
Le pire que l'on puisse connaître
Il pénètre en moi, étouffant, dense
Je voudrais fuir, ouvrir une fenêtre
Mais je reste là immobile
Personne ou plutôt l'absence de quelqu'un
Fait suspendre le temps à un fil
Que des ciseaux coupent, c'est la fin
Écrit par Lucyline
Carpe diem... Pour que les roses poussent, MALGRE TOUT, à travers les épines...
Catégorie : Triste
Publié le 11/02/2010
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superbe poème ma Lucyline bonne nuit ! | |
flipote |
Il y a des silences qui en disent longs... reste zen ! il y a des moments comme ça...:-) | |
rogertibbart |
Superbement écrit ! Terrible souffrance si clairement suggérée... Que dire qui pourrait t'apaiser ? Laisse le temps au temps... | |
Jo-alsace |