Autour de mes jambes gambadent fidèles compagnons
Qui ronronnent la vie quand il faut montrer patte blanche
D'autres hululent des formules à la lune franche
Je prends les signes en chansons
Qu'importe le mal subit j'en fais un sourire
La louve chante de ses hurlements
Les coquelicots s'envolent dans le vent
Mon doigt sur la bouche pour suggérer sans dire
On crie à la folie mais personne ne sait ma chance
Mes rêves font vagabonder mon esprit
Le temps est myriade de couleurs qui s'enfuit
Je joue avec les êtres de lumière, je danse
Dans la fumée des cicatrices, je dessine
Un avenir qui se fait tatouage
Dans un tourbillon de passages
Les crayons de la vie me font sanguine
Mon esprit s'envole quand battent mes veines
Un souffle encore ou bien un écrit
Volète l'éphémère, beauté qui nourrit
Je croise mes pas avec ceux des gens qui Aiment
Écrit par Lucyline
Carpe diem... Pour que les roses poussent, MALGRE TOUT, à travers les épines...
Catégorie : Spiritualité
Publié le 29/04/2022
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bonjour Lucyline tes mots de tendresse infinie...ta plume inspirée et féconde! éveille la passion qui est en toi ! tu as le "romantisme à fleur de coeur" magique !en favori ! prends bien soin de toi ! amitiés romantiques :) |
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romantique |
L'esprit et le corps semblent s'opposer ici mais il n'y a pas de scission effective, les veines priment sur l'esprit mais l'esprit permet le tatouage et les rêves... Merci Lucyline |
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Edelphe |
comme c'est beau... cette première caresse à peine un effleurement débute votre poème par une image merveilleuse ***enfin de compte c'est cela le bonheur quand malgré toutes les peines on peut danser avec l'indéfinissable être que nous sommes ... merci Lucyline :) |
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MARIE L. |
magnifique danse, on en voit toute l'intensité, un défi de délicatesse... @micalement |
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Gabrielle-E |
Ta première strophe m'a illuminé d'un sourire et j'ai donné ma langue à ma féline Minnie "ronronnant sa vie", j'ai trouvé dans ta seconde strophe qu'il n'y avait pas photo à la limite ou plutôt si, et pour le "mal" je suis bien penaud de le lire chez la poétesse que tu es et qui ne le méritera jamais dans les siècles des siècles... Tu dessines comme un "être de lumière" chaleureuse rayonnante d'être heureuse aux fenêtres que tes joies écartent comme les portes d'un corps embrassant l'univers accueillant le bonheur de concerter avec la musique des sphères, et ce cosmique en toi l'artiste qui poétise élève des hauteurs à discrètement visibles entre tes vers simplement limpides et purs par lesquels tu dis des choses éternellement à dire afin que ceux qui aiment reconnaissent leurs vérités y compris avec des sévérités si la sagesse veut progresser pour lever pure levain d'une plante nouvelle à fleurir dans le monde comme un enfant issu de l'amour d'une mère, c'est être "lumineuse" : mon affection pour des vers évidents, éloquents, qui transcrivent une vie aux envies comblées ou peu s'en faut, fait mon favori avec respect pour ces aspects de la poétesse que je lis où sa réalité devenue poésie accroît aussi ma réalité en poésie devenant réalité à vivre, qui sait ?...car le poète accomplit dans le réel quelquefois ce qu'il a écrit, se suggestionnant tout seul et en état d'auto-hypnose il est le "voyant" qualifiant Rimbaud et bien d'autres : Mallarmé qui a pressenti le nihilisme communicationnel et souffrit profondément vers 20 ans, et Verlaine cherchant sans cesse l'amour et le perdant trouvant l'absinthe, et cette énorme erreur de Rimbaud abjurant la poésie pour vendre des armes causant la guerre à un rebelle et à un roi éthiopiens et y "gagnant" ceinture pleine d'or avec une gangrène dans la jambe en accompagnement de fin de parcour,s et se fut probablement lié : "Tu m'as donné Ton or et j'en ai fais de la boue" où l'or poétique de Baudelaire est précipité dans la "boue" qui gangrène le poète favorisant la progression coloniale des empires en voulant nier sa spiritualité au profit du matérialisme le plus grossier et du réalisme sordide qui exploite, début d'une époque après laquelle, passant par nazisme et goulags des matérialistes grossiers développant des techniques inhumaines non connectées à du sens pour l'humanité qui se sert de belles créations comme de gadgets non expliqués, alors, dans la continuité, je pense que les arts majeursyont actuellement du mal à tenir tête au déferlement de la provocation, du sordide, du mépris et surtout du sens qui accomplit et effectue dans le réel en complément du spirituel. |
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jacou |
Bonjour Lucyline, FAVORI .. Beauté qu'on aimerait lire et relire à bout de Champ .. Rie de plus pur, d'exaltant de danser avec l'Indéfinissable .. Quelle Merveille !! C'est goûter au Sublime du Possible .. Grand Merci pour ce Partage qui nous emplit .. :) LyS .. |
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Lys-Clea |
C'est magnifique. Une danse dans la lumière du jour empreinte de douceur elle nous emporte dans son sillage fait de tendres couleurs Merci à vous |
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roserose |
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