Elle attend, elle espère que l'écran sonne
Qu'on lui notifie qu'elle existe pour quelqu'un
Elle s'allume pour quelque signe incertain
Un sursaut dans un silence qui résonne

Elle se sent à quelques touches du bonheur
Qui la décrocheront d'un vide infernal
Qu'elle comble par quelque virtuel banal
Depuis qu'elle n'a plus de bras pour la chaleur

Elle poste ses pauses dans un message
Joue de son plus simple appareil
S'illumine quand sonne à son oreille
L'espoir d'un nouveau redémarrage

Elle raccroche quand la réalité la cueille enfin
Affichée sur le cadran sa vie en connexion
Il a fait signe, sûr ce n'est plus illusion
C'est bien sa main qu'elle tient pour écrire destin

Écrit par Lucyline
Carpe diem... Pour que les roses poussent, MALGRE TOUT, à travers les épines...
Catégorie : Social
Publié le 27/10/2024
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
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Commentaires
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Posté le 27/10/2024 à 19:43:28
Bonsoir chère Lucyline,
Je t'ai lue.
"Ton simple appareil" me couvre la nue et dévoré de ces vers ma chair frissonne.
Être déchiré comme ceci me donne à pleurer.
La poésie soigne.
Il y aura un jour un bras pour la chaleur.
J'ai aimé ces échanges, même si le bonheur pour des "flambeaux jumeaux" me semble improbable, où situé dans une autre dimension...

Je te souhaite une bonne soirée, tandis que je place ton poignant poème en favori, poétesse, Lucyline
jacou
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