Un frisson parcourt mon corps en larmes
Je cherche un espace pour respirer
Un souffle qui ne veut expirer
Mais le manque d'humanité me désarme
Un soubresaut secoue mon esprit perdu
Je cherche à fuir les idées qui enferment
Une forte incompréhension tient ferme
Mais ma seule faute est d'avoir combattu
Je suis crainte de n'en connaître aucune
Les trop bien-pensant me garde rancune
Quand j'ai juste laissé mon cœur s'exprimer
J'élève des cris d'espoirs en souffrance
Dont des désabusés font ma sentence
Quand je demande juste le droit d'exister
***
(poème inspiré par des reportages sur l'internement forcé de femmes qui voulaient juste être libre d'exister selon leurs volontés et désirs, libres d'aimer ou de faire valoir leurs droits…)
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Écrit par Lucyline
Carpe diem... Pour que les roses poussent, MALGRE TOUT, à travers les épines...
Catégorie : Social
Publié le 18/11/2021
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Commentaires
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Posté le 18/11/2021 à 04:58:34
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BONJOUR Lucyline tes mots fascinants sont sublimes! ils évoquent! la "FEMME CAPTIVE " qui "entravée dans son choix de vie" subit la critique des "bien pensants"...j'ai vivement apprécié ton poéme intense !en favori ! prends bien soin de toi !au plaisir de te lire! amitiés chaleureuses :) |
romantique  |
Posté le 18/11/2021 à 09:28:28
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Bjr Lucy !! BRAVO !! " Ma seule Faute d'avoir combattu " : Tout est dit !! Ce Texte devrait être exposé dans de Nombreux Lieux de France, et les Rues .. Quel Pays ose dire que Liberté a son Sens quand on bâillonne ( et le Mot est bien Faible ) Celles et Ceux qui désirent s'exprimer .. BRAVO ! LyS .. |
Lys-Clea  |
Posté le 18/11/2021 à 21:49:52
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J'ai regardé il y a peu le film "Le Bal des Folles", qui est adapté d'une romancière qui relate une histoire vraie où le médecin professeur Charcot (qui fut l'un des formateurs de Freud) est un personnage central. Mais l'héroïne est une très jeune femme qui avait eu le malheur d'avoir un talent prouvé de médium. Pour ce don qui n'est pas apprécié dans sa famille bourgeoise, elle se retrouve enfermée à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, où officiait Charcot se livrant sur elle et ses sœurs malheureuses internées à ses recherches sur l'hystérie, et les livrant à un public de bourgeois, surtout des hommes, dans un horrible spectacle costumé, historique à la Belle Époque, dont film et roman portent le titre : ce bal affreux où l'on se moque des plus fragiles... Les vers de ton poème me rappellent cette histoire, et ils me font penser également aux destins de Camille Claudel, qui fut maintenue enfermée trop longtemps par volonté de sa famille (le frère Paul était diplomate, un officiel...), et même je pense à Séraphine, qui m'est chère, comme Hölderlin, Nerval et Artaud, ces fous avec leurs talents immenses : ils sont le meilleur de nous, la création innocente et souffrante qui ne fait pas le Mal, et fait tant de bien : qualité inestimable des derniers vers de Hölderlin relégué dans une chambre, des "Chimères" de Nerval écrits dans un état second, de "Van Gogh le Suicidé de la société" écrit par Artaud après sa sortie de l'hôpital psychiatrique, et les tableaux de fleurs de Séraphine aux motifs irréels et aux couleurs qu'elle fabriquait elle-même, admirables... Un "cœur en souffrance" qui "s'exprime", souvent la société le fera taire. Il y a des vérités de l'âme qui dépassent notre entendement, la philosophie peut quelquefois paraître "basse de plafond" quand le mystère d'être demande d'autres interrogations, dont pour ma part j'imagine que l'alchimie par exemple, mais aussi la mystique, qui sont des disciplines de méditation pour rénover l'âme, ont réponses à leurs façons inouïes au sens littéral. "Sapiens" est un très bon livre où l'auteur, Hariri, explique que les humains ont eu seuls la faculté dans le genre animal de créer le monde qui était d'abord imaginé par eux, les sapiens ont transformé le monde à partir de leurs visions, ils ont inventé ce qu'ils réaliseraient comme vu dans leurs rêves... Récemment, j'ai lu un auteur, psychothérapeute, qui dit que les artistes ont des intuitions de ce qui deviendra la réalité humaine, que les artistes donc créent littéralement le monde qui existera un jour prochain, ils sont en avant car déjà les sapiens innovaient leur monde à leurs mains préhensiles couplées à leur cerveau étonnant dans l'univers, et qui est le nôtre. Les femmes sont la part humaine où le mystère demeure, parce que bridées toutes historiquement nous ne connaissons pas tellement les idées des femmes dont on néglige philosophie, mystique (pourtant, Sainte Thérèse d'Avila et Hildegarde de Bingen...), depuis toujours. On les tient pour inférieures en art, on les "enferme" dans le cercle clos d'une raison platement masculine, où priment efficacité et volonté de puissance, quand c'est intuition et amour qui devraient importer, car l'intuition devine et alors sont les arts, et l'amour comprend en intensité plus absolument et nourrit ces arts entre autres. Nous avons "manque d'humanité" parce que manque encore le talent insoupçonné quasiment de la Femme méprisée depuis toujours et partout. Je suis optimiste en disant que cela devrait changer dans l'avenir si les consciences s'éclairent et veillent sur ces sujets. Que j'aime ce poème, Lucyline, moi qui admirait tant, jadis, Hölderlin et Artaud, puis Camille et Séraphine dans ma volonté intellectuelle de me féminiser littéralement lol ! Un favori pour elles les sœurs malmenées en souffrance |
| jacou |
Posté le 19/11/2021 à 16:13:52
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Un sujet douloureux que tu as su traiter poétiquement d'une manière vraiment puissante, sensible mais sans tomber dans le pathos, de façon à rendre à ces femmes enfermées l'hommage qu'elles méritent, et à pointer l'injustice (sans fondement valable!) qu'elles ont subi ou subissent encore. Car si dans nos pays les femmes acquièrent le droit de s'exprimer librement après des siècles de soumission forcée (quitte, dans les siècles passés, à être internées pour le vague motif infondé et non scientifiquement prouvé "d'hystérie", voire au Moyen-Age d'être accusées de "sorcellerie" et de finir sur le bûcher), il y a encore bien trop d'autres pays dans le monde où elles n'ont que celui de se taire et de se subir des lois iniques pour elles. De plus, enfermer une personne physiquement conduit à l'enfermer psychologiquement aussi, pour en venir à ce qu'elle-même s'autocensure. Ce que l'on peut assimiler à une forme de dictature morale. Merci pour ce partage prenant au sujet des femmes privées de liberté pour la seule raison d'être... des femmes! |
| Matriochka |
Posté le 20/11/2021 à 13:55:29
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Excellent, bel hommage à ces femmes qui résistent à l'oppression quand c'est possible. Bravo |
| Vermeil |
Posté le 29/02/2024 à 07:56:20
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Bonjour lucyline Magnifique votre texte et je pense que beaucoup sont en accord avec vous Plus aucune liberté dans aucun domaine et à toutes ces injustices Stop Merci pour ce partage Amitiés Capucine |
| Capucine |
Commentaires
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