Quelqu'un qui meurt c'est des pas qui s'arrêtent
Un intervalle qui résonne trop long dans la tête
Mais aussi un départ un incroyable voyage
Empli de souvenirs vers de nouveaux rivages
Quelqu'un qui meurt c'est une porte lourde qui claque
Le cœur qui sursaute et craint une attaque
Mais aussi un passage vers d'autres perspectives
Pour croire en la réussite de nouvelles tentatives
Quelqu'un qui meurt c'est un arbre qui tombe
C'est la forêt qui cache l'humanité qui sombre
Mais aussi une graine germant, une terre nouvelle…
Les tronçons construisant une chapelle
Quelqu'un qui meurt c'est un silence qui hurle
Un mystère qui imprègne chaque particule
Mais aussi la musique d'une vie fragile
Des relations se pelotonnant sur le fil
Quelqu'un qui meurt c'est un oiseau sans ailes
Qui pourtant tranquillement atteint le ciel
Et c'est un envol de sentiments partagés
Dans la mémoire à jamais gravés…
Écrit par Lucyline
Carpe diem... Pour que les roses poussent, MALGRE TOUT, à travers les épines...
Catégorie : Pensée
Publié le 05/05/2022
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Pensée à découvrir... | Poèmes de Lucyline au hasard |
Annonces Google |
Magnifique ! Surtout la dernière strophe Une mort qui fait pousser des ailes invisibles... Bravo et merci Lucyline ! |
|
Yuba |
brillant ! magnifique, les mots de tristesse pour la mort de quelqu'un mais aussi l'espoir d'un ailleurs, d'une renaissance donnent de la grandeur sublime à ce poème @micalement |
|
Gabrielle-E |
Quelqu'un qui meurt, qui aime et meurt... Quelqu'un qui émeut puis renaît. Merci Lucyline | |
Stopjarette |
Bonsoir Lucyline, BRAVO ! C'est tellement ça ! .. :) LyS .. |
|
Lys-Clea |
Evidemment on est tous concernés par ce poème... Délicat, plein d'humanité et de douceur, il pourrait être lu lors de funérailles Merci pour le partage |
|
Edelphe |
Dans le temps ("intervalle") et par l'espace ("passage"), de l'individuel ("arbre") au général ("forêt"), de la douleur et pourtant de l'espérance qui accepte la mort après tout nécessaire dans la nature et dans l'univers au renouvellement des forces et à l'espoir justement qui s'exauce au renouveau des formes, ton poème, chère Lucyline, dis cela avec compassion et empathie, celle-ci qui soulage en proposant, à chaque strophe, des vers espérants comme il y a des vers désolés. Ton poème est remarquablement pensé et senti et il donne baume au souci. "Près du lieu du péril croît aussi ce qui sauve" a dit le poète Friedrich Hölderlin. La mort est un état, ne pas tant s'en soucier est un abandon favorable à la vie qui va... Je fais un favori de ton poème très bien posé ici pour très longtemps, en t'en remerciant de ce cadeau fait à notre communauté qui ne boit pas du petit lait mais préfère le thé glacé à la pêche j'ai cru comprendre, sinon le whisky-coca ça garde également en vie, pense le buveur de jus d'oranges pressées à cet instant bu dans la trame temporelle où je mesure combien la morsure mortelle qui attend n'assurera que la délivrance dans le temps, en regardant le fond de mon verre et en remerciant aussi oranges et soleil du dimanche matinal, ces héliotropes sympathiques tournés vers la source originelle de la vie, qui va... Bon dimanche à toi, chère Célyne ! |
|
jacou |
Sublime . | |
ParadoXx696 |
Annonces Google |