Fais-moi couler dans un océan de tendresse
Fais-moi glisser au creux de tes faiblesses
Laisse-toi glisser au creux de mes reins
Laisse-moi te noyer d'amour jusqu'au matin

Tremblements fiévreux de mes désirs étouffés
Evasion sans nom près de l'être aimé
Nos visages se peignent d'allégresse
De tes joies intérieures je suis chasseresse

Epouse mon âme qui se noie de chagrins
Je t'aime! Je perds mon souffle quand tu m'étreints
Et d'espoirs en désespoirs je dérive mais
Tes mains caressantes me font tout oublier

La nuit monte pareille à une fumée sombre
Tu serres mon corps qui se veut une ombre
Ma vie ne me tient plus qu'au bout des lèvres
Que tu me tends, toi chéri, éveillant ma fièvre

Un sentiment quasiment mystique dévoile
L'âme qui donne lumière aux étoiles
Dans la nuit de nos chairs, lueur clandestine
Où je goûte au bonheur triste qui se dessine

Je voudrais m'évanouir dans ce matin fatal
A l'instant où me dévore ton corps animal
Aux soupirs effacés du dessein achevé
Par delà nos corps qui se brisent essoufflés

Là, nos âmes se sont évadées, épousées
Dessous la voûte des coeurs enlacés
Sur des amants ivrognes de soupirs
A qui l'éternité maternelle lègue empire

Fais-moi survivre dans l'éternelle tendresse
Je saurais aimer toutes tes faiblesses
Laisse-toi protéger contre mon sein
Laisse-moi te noyer d'amour jusqu'à la Fin