Et le souffle redevenu calme exulte
L'instant s'empli d'émotions existentielles
Oublié pour un temps au moins le tumulte
L'air effleure, entoure l'accueil de l'essentiel
Et le cœur redevenu vivant s'emballe
L'instant se nourrit d'émois aux multiples teintes
Oubliées l'urgence, les peurs animales
Dans un battement l'infini pose son étreinte
Et le corps se libère, bondit dans un reflexe
L'instant s'efface, n'a plus que contours flous
Oublié tensions douloureuses et complexes
Chacun de ses mouvements est un rendez-vous
Et l'âme s'envole dans des sphères infinies
L'instant est aussi intense et fort que l'éclair
Oubliées les désillusions, la désharmonie
Des portes s'ouvrent franchement sur l'Univers
Et la Vie suit son cours en Evidences
L'instant suit l'instant où Carpe diem est roi
Oubliés la douleur, les pleurs qui font violence
Juste accueillir le Bonheur d'Être soi…
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Écrit par Lucyline
Carpe diem... Pour que les roses poussent, MALGRE TOUT, à travers les épines...
Catégorie : Amour
Publié le 18/06/2021
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bonjour Lucyline tes mots doux sensibles et tendres ...dans une passion romantique au gré du vent... cette volupté intime comme un murmure secret ! ce bonheur qui apaise et réjouit le coeur ! j'ai beaucoup apprécié !en favori ! bonne journée !prends bien soin de toi !au plaisir de lire! amitiés romantiques :) |
romantique  |
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Un texte où L'âme cherche ses sens ! Que la dernière strophe résume parfaitement ... Merci et bravo Lucyline pour cette superbe lecture ! |
Yuba  |
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J'ai bonheur de lire ce poème que tu m'as désigné en rapport avec des idées développées dans le mien, parce que tu focalises sur "l'instant", qui est de "Carpe diem" (dans ta devise), où vivre au jour le jour sécurise paradoxalement (peut-être) l'instant d'un ressenti agréable, que d'autres considérations, parasitaires car l'esprit veut être sans cesse en avant dans la recherche de ce qui pourra ou pourrait se passer, et de cet instant d'un seul ressenti tu fais un arrêt dans le temps. Cet arrêt prononcé en soi d'un instant où ressentir devient tout, il pourra devenir encore souvenir ou dessin des vers ou quoi d'autre, mais ton poème, scandé par des "Et" ponctuant en ouverture les effets de la sidération heureuse comblant l'épiphanie de sentir la plénitude du sensible univers qui nous comprend et que nous habitons, devenu momentanément un cocon douillet où seul(e) nous existons, ton poème dans chaque strophe dit très bien les étapes, les effets ressentis dans le "Bonheur d'être Soi" qui se cueille, s'accueille, au soir d'un jour ou d'une vie, quand il est possible enfin de tout accepter de soi et dans soi. Je crois que j'en fais l'expérience en ce moment...Et ça, c'est franchement "re(n)'être" en renouant les fils de sa propre vie (j'ai quasiment même vitalité intérieure et nervosité impatiente qu'à 20 ans, et dénuement de sagesse aussi lol) Ton poème est dans mes favoris maintenant, parce qu'il me parle tant ! Merci à toi Lucyline de me l'avoir indiqué, et je l'ai complété d'une lecture d'un poème précédent de toi ("Alerte dépression") que je pensais pouvoir mettre en relation. |
| jacou |