Quand tu seras là
Non, pas cette coquille brûlée par le soleil des rives préhistoriques
Mais TOI ! tes chairs érectiles et vibrantes,
Se moquant du désert
Quand tu seras là
Une corolle rouge sang
D'encre primaire
Marquera chacun de nos vingt doigts
Il me reste des allumettes :
Mettre le feu aux poudrières des quatre tours ?
Rendre sourd un dieu aveugle ?
Non
Plutôt apprendre le silence
Le parler des dauphins luisants
Nageant dans le sillon des saints noyés
Aux cils perlant le sel des mers profondes
Mains crevassées
J’éclate l’écorce de pierre du gisant
Ame vendue aux diables des Néants
D’un humble stylet
J’égratigne la face lisse et mouvante des sables
Trouble avec mes larmes le miroir obscur d’un lac.
Seras-tu là ?
Envie de me lancer
Dos au vide
Comme les aigles
Faisant confiance aux courants ascendants
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Écrit par Lucie Cronnier
Catégorie : Chanson
Publié le 22/05/2023
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Lucie Cronnier ![]() |