Pêle-mêles, en dévalant les montagnes,
Les étendues vertes qui brillaient de sueur
Fleurissaient au ciel une brume et son règne
Pour napper la terre d'une humide chaleur.
L'harmonie parfaite d'une nature odieuse,
Un calme dénoué de mes soucis conscients;
Cela m'injurie, tant cette beauté radieuse,
Que les signes d'un vent douteux, qui vint en me sciant.
C'était ma grande inspiration printanière,
Celle qui dressait d'instinct la face des cerfs
Sous un soupir d'été, soufflant une automne ère,
J'érigeais d'orgueil l'amour de mon âme d'hiver.
Écrit par Luca
"Il y a celui qui sent avant de manger, et celui qui mange."
Catégorie : Amitié
Publié le 04/07/2014
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