Tu as perdu ton humour dans l'ellipse de tes didascalies,
Tu t'es perdu dans la nuit à te rendre sourd comme fou,
Tu t'es perdu dans l'éthanol, l'étalon noir de ton écurie,
Tu as parié, tu a perdu, on t'a cherché dans le blanc choux,
Tu t'es perdu dans les rixes, même à côté des poussettes,
Dans la violence, dans l'ennui, le couteau dans l'étui,
Tu t'es perdu dans le jardin, des défonses d'une seule traite,
"Mort aux vaches" tu gueulais, la gueule pleine, du vin la lie,
On t'as mis dans une cellule de neuf mètres carrés,
Oui tu le vois, ce tableau, sans parasol,
Des barreaux fixés comme des pieux plantés,
Si tu avais l'age de pierre, tu serais crucifié,
Tu en es ressorti deux fois plus teigneux,
Tu en es ressorti comme on rentre dans le septième cercle,
De la divine comédie, tu t'es construis des dieux,
À la gloire de tout ceux qu'on rejette, comme ces clochards célèstes,
Tu es tombé dans l'escalier de la vie,
Toi qui cherchais la lumière, étant petit,
Et les condiments du purgatoire de Paris,
Mais tu as joué ton existance sur le mauvais cheval, t'es parti, et c'est tant pis...
Écrit par Lithatub
"Laisse le être fou pour qu'il devienne sage"Jack Kerouack - Les clochards célestes
Catégorie : Triste
Publié le 22/07/2017
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Un poème très fort, qui accompagne l'autre texte, et qui explore les mêmes parages, où l'homme quelquefois se perd et rôde. Merci de ce partage de sensations, de pensées malaisées. | |
jacou |
Merci pour votre commentaire. Oui les deux textes se rejoignent, j'étais inspiré par ce sujet précis, la déchéance, qui peut toucher n'importe qui un jour ou l'autre. | |
Lithatub |