Un rêve ancien, les nuages en ciel
Un voyage tellement bien,
J'aime le malheur de quitter ce monde
Un rêve de bohémien, envie immonde.
Ces nuages montrent un sage désir :
Tout délaisser, et nos chers aussi, moisir.
La vie est éphémère et en est trop fière.
Seulement nous l'aimons tant, cette sorcière.
Une vague fantasque des paysages océaniques
Chaleur glaciale et désirs volcaniques.
Invitant à une croisière les âmes arides
A la descente aux abîmes aux fosses ultra vides.
J'aime ce rêve, errer sur terre.
Croiser une intime ombre téméraire.
Que rien ne s'y oppose, sinon toi
Quand tu poses, quand tu fais la loi
Pour un baiser qui efface l'ombre
De tout désarroi, et toute idée sombre.
Quel bonheur grandiose, un plaisir immense
Un goût de l'hypnose. Ce n'est que semence
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