Il y a des soirs où l'ennui fait place à la mélancolie, et où la mélancolie fait place au désespoir. Des soirs maudits où les doutes et les incertitudes d'une vie insensée reprennent le dessus. Des soirées où mon âme de poète ne souhaiterait qu'un tant soit peu d'ivresse incontrôlée, de folie… De romantisme fougueux et sans aucune limite. Je ne voudrais vivre que des instant voluptueux et sans incertitude. Ma société me répugne, mes frères humains ne ressemblent plus qu'à un ahurissant troupeau de bétail contagionné.
Cette même société qui m'exclue inconsciemment d'elle-même. Me rabaissant à un simple fou neurasthénique. Mais dans celle ci, la folie s'apparente bien plus à de la sagesse… Car j'ai encore la joie de ne pas faire partie de la masse assujettie et connais encore l'espoir de réduire en cendre la sale catin républicaine et sois disant démocrate.
De nouveau, la haine, obscène et nauséabonde a pris le dessus sur moi. Ces soirs là, il faut croire que l'amour se fait la malle…