J'aimerais que la prochaine fois que des cris me réveille, cela ne soit plus de ceux de supporters dégénérés drogués par un opium patriotique, créé par leur société de consommation. L'apothéose de la pensé unique et du contrôle des masses gentiment assis devant des écrans hypnotisant prêt à entrer en ébullition pour une boule de cuir remplis d'air comprimé. Pas des cris ahuris et animaux accompagnés de yeux révulsés sous l'effet du pastis et l'illusion d'une victoire sportive. Une guerre cachée sous une compétition parait t'il amical. Mais pourquoi pas des cris nouveaux, ceux des porteurs révoltés de l'esprit de la blanche colombe. Ceux qui se cachent dans leur tête toute leur vie à la recherche désespéré d'un havre de paix illusoire. Utopia, tant de gens s'y retrouvent pour célébré ensemble l'espoir d'un monde en paix et remplie d'amour fraternel. Oui, pourquoi pas ces cris là. Ces cris qui ferais hurler avec eux la terre elle-même. Ces cris qui retourneraient les pavés, briseraient les vitrines de leur système arracheraient les fondement même de Babylone. Ces cris qui démoliraient l'impérialisme de hautes sphères hiérarchiquement organisées pour que l'homme reste en place. En place dans un abîme d'incompréhension face aux vérités essentiels. J'aimerais entendre ces cris là, ces cris d'espoir remplie d'une volonté indomptable qui écraserait la Haine sur son passage. Une dernière bataille. Une révolution pour ce monde que nous voulons tous.