Assis en tailleur, les deux mains posées sur les genoux, paumes vers le ciel, les pensés impures et les poisons qui s'on infliger a mon esprit s'envole pour quelques délicieux instants en harmonie avec le monde. Savoir capter la beauté de cet instant est un privilège merveilleux dont je ne saurais me passer.
Le vent qui souffle légèrement sur mon visage emmenant avec lui les odeurs d'une ville sombrant dans le sommeil nuptial. Le somptueux et inimitable mélange des sons qui m'entoure… Les tristes feuilles mortes solitaires, dernier souvenir d'un automne déjà lointain, roule sur le sol avec ce bruit significatif de sécheresse râpant un sol qui l'est tout autant. La complainte régulière du vent passant a travers les branches neuves des rares arbres qui m'entourent. Le bruit lointain de ma mer agité, qu'en homme libre toujours je chérirai. Et tout ces bruits typiques de mon siècle au milles inventions, non loin une carriole motorisé passe bruyamment, mais rien ne saurais me faire quitter mon état secondaire. Un coup de vent plus fort que les autres viens me prévenir qu'il est temps que mes yeux s'ouvrent pour être apte d'observer le sublime spectacle que m'offre le ciel. La nuit a presque terminer de jeter son rideau noir, la première étoile est déjà là me montrant insolemment son nord auquel elle voue un culte sans nom. Apothéotique harmonie. Puis la vérité. La transcendante vérité de faire partis d'un tout, d'être se tout et de le contrôler entièrement. De le comprendre, de le connaître et de l'aduler. Amour.