Les chimères sont de ce monde, comme les fées et les dragons,
Mais moins rire, ou moins fécondes,
Souvent poids des omissions,
Les chimères sont de ce siècle, et puis des autres par ailleurs,
Quel qu'en soit le contexte, ou quelle qu'en soit la peur.
Les chimères sont aux esprits, ce que Dieux sont pour certains,
Des barrières ou élitistes, des fossés, ou des chemins
Les chimères sont de ce siècle, là ou s'agitent les pantins,
Dans les bistrots, dans les palais, dans le rire ou dans mes mains.
Les chimères, bien se fument, autant que notre dérision,
Sur le fumier de l'amertume, au poids constant de l'abstraction,
Les chimères sont bac à sable, on les apprends même à l'école,
D'abord fées sans le vacarme, puis plus tard, les plus pauvres.
Et dans le poids de nos délits, et dans le poids de notre mémoire,
Qui s'en passe, mais s'alourdit de ce passé sans aucune gloire,
Devant nous se baume l'avenir, qui apparait moins conséquent,
Lorsqu'on atout, on raye le pire, on raye les phrases à double sens.
Et dans le poids du devenir, on s'assure d'être quelqu'un,
Il y a mieux mais il y a pire, histoire de dire, dormir serein,
Et dans le poids de nos fantômes, se promènent les idées noires,
Que l'on efface mais overdose, se fait un jour tôt ou tard.
Écrit par Le troubadour
Le Monde est une scène ou nous ne faisons que passer.
On a pris pour désapprendre. http://gregorperret.blogspot.com/ Catégorie : Amitié
Publié le 29/01/2009
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