J'aurais voulu écrire des roses, j'en ai fait du mortier,
Du bien dur ou du morose, pour une fleur emprisonnée,
J'aurais voulu écrire l'histoire, de deux personnes qui s'aimeraient,
Autre part que dans le noir, dans le lit chaud de l'Eternel.
J'aurais voulu écrire encore, mais la rose s'est fanée,
J'aurais voulu d'autres décors, mais la plume a gaspillé,
Alors j'écris et je contemple, toutes ces lignes trop asséchées,
Par de ces nuits contre le vent, la tempête ou dans la plèbe.
Et les histoires se bousculent, et toi tu dors, dans ce lit chaud,
De cet amour sans majuscule, bien couverte comme un fantôme.
Car l'Amour n'est que d'une nuit, et tu le sais, tu partiras,
Je ramasserais les vers fragiles, quand tu t'habilleras.
Au sommet de nos rengaines, j'en ai écris des histoires,
Des bien belles, ou des mortelles, des fantômes ou des combats.
Et dans ces draps encore humides, au matin, on recommence,
Encore une fois, l'amour libre, qui se délie des conséquences.
Mais la vie est faite ainsi, et mon histoire en est gravée,
De ces belles ou bien des pires, qui auraient pu m'accompagner.
Chaque seconde se sonne l'heure, et moi je suis de ces gens là,
Qui écrivent, pour le meilleur, dont la prose racontera.
Que la vie, c'est ces méandres, et puis ces femmes à la minute,
Ces histoires sans conséquences, et sans promesses pour le futur,
Car les belles des années, j'ai voulu y croire pendant un temps,
Mais dans le marc de ce café, ne se reposent que des cendres;
Une clope à la minute, de belles chemises, je fais office,
Le parfum des ex brunes, et des rouquines dans ces lits,
Une lame se promène, sur mes joues, je vais m'assoir,
Car ce soir je chasse la belle, trois petits tours et puis s'en va.
Pour un amour sans conséquence, pour que le fantôme ne revienne,
Je transpire dans la danse, pour revivre jusqu'à ce que règne,
Ce moment, trop court, mais beau, qui je croit, ne se termine
Et oublier tous ces fantômes, et oublier ce mal de vivre.
Mais dans le calme de l'habitude, je suis bien seul avec mon chat,
Et j'écris même sur les murs, la salle des fêtes de ces draps.
Et s'il faut l'humour tranquille, je ne répondrais qu'un seul mot,
Si ces amours étaient factices, ils eurent le mérite d'être beaux...
Écrit par Le troubadour
Le Monde est une scène ou nous ne faisons que passer.
On a pris pour désapprendre. http://gregorperret.blogspot.com/ Catégorie : Amitié
Publié le 16/01/2009
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très joli :) | |
stef31 |
très beau poème | |
nicky |