Une balle dans la tête, juste pour pouvoir se payer,
Les dettes, et p'is l'omelette , qu'on va bien pouvoir manger,
On fait tous de drôles de choix, et t'a pris ta décision,
Une paye correcte, ça va, contre une vie le compte est bon ?

J'essaye bien de me souv'nir, et je vois que nous deux gamins,
Dans la piaule, à en rire, 400 coups, dix ans plus loin,
Et voila toujours est il, que moi j'suis d'puis un maréchal
Et que toi tu artilles, la Patrie sur le brassard.

On était pas d'la même veine, on était pas du même sang,
Mais on a grandi quand même, C'est tout c'qui compte il me semble,

T'as choisis d'autres ennemis, et tu t'barres la mitraillette,
Quand moi, il me faut transcrire un peu plus que quelques lettres,

>Tu sais au fond Nico, je t'aime,
Si c'est des choses qui se disent pas,
Je m'en fous, pour être honnête,
Je ne suis qu'un maréchal,

Rien de plus que du pixel,
Pour ceux là qui r'gardent autour,
Mais pour toi je suis la chair,
Je te donne tout mon amour.

T'as choisi la mitraillette,
Comme certains sont boulangers,
Mais sais tu, qu'aux baïonnettes,
Bien plus d'un ne s'sont rel'vés,

Fait ton choix toujours est il,
Je ne s'rai pas ton tortionnaire,
Je n'suis là qu'en tant qu'ami,
Mais aussi en tant que frère,

On jouait à la police,
Des p'tites courses dans la grande rue,
Allez j'te laisse m'mouille la rétine,
Fais bien gaffe à toutes tes plumes,

Je ne juge pas le présent,
T'as choisis faut faire avec,
J'te souhaite bonne route pour ton Liban,
Mais r'viens moi Sourire aux lèvres.