Les Interstices
Percevoir l'étrange pollen
Que filtre la charpente ancienne,
Voir la lumière décliner
L'éclat de l'aube en entretoile
Venu des astres et des étoiles,
Fleurir sur nous cette clarté ;
Sentir comme un bourgeon le jour
Têtu, revenant de toujours,
Sous la grange en bois vermoulu
– Aux rayons larges, encor puissants,
Où se perchaient quelques faisans –
Qu'ajoure une vigne joufflue.
Et puis soudain l'obscurité
Qui se fait jour en plein été
L'éclat profond voiler le ciel
Le mouvement fugitif, sûr,
Dans un défaut de la toiture
D'un geai, d'un geai, d'une hirondelle !
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Écrit par Le Laurier d'or
Sentiers battus, vent, bruine... La couronne tombe.
Catégorie : Divers
Publié le 17/10/2010
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Commentaires
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Posté le 17/10/2010 à 17:23:53
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très,très beau poème amitiés |
light and shadow ![]() |
Posté le 17/10/2010 à 21:51:51
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Sincèrement… il est des poètes que l’on aime retrouver... avec grande émotion même! Ta plume est toujours aussi svelte et tes mots superbement bien cernés. Un plaisir de te lire ! 3d |
passeur de mots ![]() |
Posté le 18/10/2010 à 08:46:51
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ça vole, ça virevolte, c'est superbe, bravo! Hysard |
hysard ![]() |
Posté le 25/06/2011 à 15:35:21
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Le trait est sûr, comme le mouvement que vous décrivez |
Philemon ![]() |