A vous, demoiselle inconstante
Avec deux ailes, étoile filante
Sur le fil entre rock et valse lente.
Une princesse en enfance.
Juste le temps de se poser,
A peine un instant, doser
L'absence. Parfois oser
La présence. Est-il un sens ?
C'est sûr, on peut causer
Du dégât. Pour parler
De tout, de vous. Abraser
Les aspérités des romances.
J'ai un truc dans la poitrine
Qui cogne et puis qui trime.
Un poids qui traîne la rime
Surtout dans la distance.
Passer outre le futile,
Même outré être habile.
Entre autres questions utiles :
A quand la sentence ?
Je vous volais des baisers courts,
Circonvolutions pour
Eviter les vœux lourds
Aux plateaux d'une balance.
Je voulais… on s'en fout…
Je vous laisse, c'est sans vous.
Jeux de caresses, jeux de fous.
Le feu aux joues, moi, je danse.
Je voulais…peu importe…
Vous voliez de fenêtres en portes.
Reflets en pluie d'étoiles mortes
Et là… s'empilent les silences.
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Des jeux de mots subtils dont certains que l'on découvre à la relecture "je voulais, je vous laisse", un très bon rythme et surtout une belle musicalité aux sons légers et frais contrastant avec la teneur du propos. Mention pour ce je presqu'omniprésent et au détriment de l'envol. je ne vois pas un mais deux inacessibles. | |
Nyàri |
Waw quelle déclaration subtile et délicatement pimentée. J'ai adoré, elle rejoint les favoris de mes favoris. Amitiés Clown | |
Asté |
merci Asteroidea de ta lecture et de ton commentaire plaisant :-) | |
Le Clown |