Nous étions sur cette plage
Il y avait quelques nuages
J'étais blottie tout contre toi
Sous cette cage d'escalier en bois
Nous regardions les gens
Il y avait un peu de vent
Certains jouaient au ballon
D'autres marchaient le long
De ce rivage sans été
Où la Mer doucement dansait
Au son d'une mélodie
Au loin le chant d'un Ferry
J'me sentais vraiment bien
Si le temps avait été mien
J'aurais couché le sablier
Figé les minutes pour ne rien oublier
Il me reste une image
Que mon oeil n'estompe pas
Celle de ton doux visage
Condamné si loin la-bàs
Sur ma joue coule une larme
Que le manque verse sans arme
Seras-tu mon conteur d'histoires
Le souffle de mes éternelles nuits noires
Ton corps qui se prélasse
Sous mes tendres caresses
Tes bras qui m'enlacent
Infiniment et sans cesse
Tes lèvres qui se posent
Sur les miennes telle une rose
Sans épines, je me meurs
Sur la prose de ton coeur
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Les poètes nous aident à aimer
Publié le 15/03/2009
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