J'ai cru en chacun de tes mots, comme si c'étaient les derniers
J'étais suspendue à chacune de tes phrases, m'imaginant qu'elles étaient vraies
Comme si rien d'autre au monde ne pouvait exister
J'ai bu chacune de tes promesses, pleines d'espoir et de tendresse
Tes mots ont circulé en moi, tel un poison à diffusion lente, qui m'ont détruite petit à petit
Quand j'ai réalisé avec tellement de mal et de déni, que tu m'avais menti
Tu as utilisé mon cœur en guise de montage russe pour tester le poids de tes mensonges
J'ai espéré, tellement espéré, pour en finir par, de l'intérieur, en crever
Je ne suis plus qu'un fantôme, par de là, l'humanité
J'ai tellement voulu y croire, oui, vouloir croire, que tu avais changé
Le coming-out d'une série de tromperies, me dévastant tel un ouragan, tout ravageant
Mes larmes ne seront jamais trop présentes, pour exprimer cette douleur pesante
Mes souvenirs, m'explosant à la gueule, comme un mauvais film, qui me hantent
Comment peux-tu me dire que tu m'aimes alors, que discrètement tes mains, sur une autre traîne…