Aujourd'hui, j'fais naufrage, Naufrage de ma plume,
Elle est lasse de tout ça, et partage ma nature,
Trop entière et honnête, pour écrire des conneries,
Mais aimant faut l'admettre, du papier, le doux bruit.
Les cloches nous sonnent, de ses dix heures tapantes,
Les meurs soupçonnent, de ma plume le penchant,
A écrire le tout noir, à ne faire dans le rose,
Mais ma plume est trop lasse, Elle reste, et puis Ose,
Sur un bout de papier, qu'j'ai gardé dans ma tête,
Sur un bout de gaieté, sur un coup de baguette,
Je retrouve l'amour, et ces mots qui me volent,
Et j'entends son retour, car ma plume griffonne,
Comme toujours je ne sais, et toujours, et Ben j'ose,
Je fais Fi, faut l'admettre, d'la pudeur des choses,
Comme toujours je nomme, comme toujours je dis,
Je ne sais si L'ivrogne, boira son écrit.
Je me saoule de vers, et me remplis de verbes,
Et toujours j'admet, qu'avec un peu de verve,
On écrit bien, concis, sans écrire quelque chose,
Comme la plume grabouillie, comme l'encre n'écrit mot,
Et la plume se penche sur la feuille, et se meure,
Et puis moi je m'épanche, sur les maux de mon coeur,
Car la plume s'endors, comme moi, elle fatigue,
Je n'laiss'rai de mot d'ordre à part celui-ci.
"S'il en aient qui un jour, ont cru en ce pouvoir,
Que la plume gobe l'amour, comme l'manant gobe la fable,
Que l'soleil qui part, et la Nuit qui remplace,
Comme la plume a le pouvoir, d'nous remettre à notre place
Et les heures qui se penchent, et ma tête qui suit,
Et la plume qui nous panse, et nous laisse Point en ligne".
Écrit par L'Autochrone
L'humain est une équation dont il est son propre inconnu.
Catégorie : Divers
Publié le 29/05/2011
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