Il est des jours, ou monte en plume,
Comme la sève d'un vent violent,
Qui se libère, puis se fistule,
Écrit trop fort, et brise son encre,

Il est des jours ou seule la pluie,
Nous amène encore, la chaleur,
Il est des jours ou l'on se mine,
Ou l'on se sert de nos frayeurs,

Ainsi soit il.....

J'ai écrit tout un dictionnaire,
Et j'ai écris jusqu'a plus soif,
J'eu trop de noms, pour des colères,
Ou pour qu'n'apparaisse mon nom en gras,

Car de ma plume je m'contrefous,
Et je sais bien que dans le peuple,
On se demande, si j'ai fais l'tour,
De ce que j'sais, mais c'est erreur.

L'homme ne jubile que par l'cerveau,
Ou bien souvent ce sont ses couilles,
Un peu vantard, quitte a être faux,
Celui l'plus lu, çui qu'est d'amour,

J'ai apporté plus d'huit cent textes,
En cinq années, que j'suis ici,
Ma soif d'amour fit donc le reste,
Le texte premier, les vingt qui suivent.

Je n'en retire aucune gloire,
Je n'suis qu'un moteur de recherche,
Dont mon essence, vient d'l'humour noir,
Dont l'contre-sens, veut dire l'inverse,

Au fond j'sais pas pourquoi je viens,
Juste un salut, du fond d'ma tombe,
Sur ma chaise longue ou l'baldaquin,
Sur ma bouteille, ou ma pénombre,

Ce qui t'iras donc le mieux,
Qui est troubad', ou l'autochrone?
Ou bien tant d'autres, sans contentieux,
Je vous Me lègue, sans d'autres maux,

Ce n'est que la gloire d'un paire,
Car ce que j'suis ne sonne pas,
Tantôt en gras, tantôt modeste,
Tantôt ici, Tantôt pas la,

Et pour finir point a la ligne,
N'oubliez pas que c'est d'une ombre,
Que je vous parle, toujours est il,
Que le pixel n'a pas d'autre nom.

J'entends d'ici les remontrances,
On me dira que c'est pas bien,
Je le sais bien, soyez clément,
Avec celui dont l'embonpoint,

De trop de noms, ou de souv'nirs,
Avait fait voeu de disparaître,
Qui voulait mettre le point a la ligne,
Sans être capable faut être honnête,

Je n'continue sous d'autres noms,
Je passe en ombre, pouvoir vous lire,
Et quand je sors de ma pénombre,
Comme toujours, je n'signe qui j'suis.

L'homme est une équation dont il est son propre inconnu.

Écrit par L'Autochrone
L'humain est une équation dont il est son propre inconnu.
Catégorie : Divers
Publié le 28/03/2011
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
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Commentaires
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Posté le 28/03/2011 à 11:36:31
Ils m'ont manqués tes écrits, j'adore la sincérité de ta plume et je pense qu'on a été plus d'un à dire qu'on ne reviendrait pas puis l'amour de l'écriture, de la partager, de rencontrer dans les mots quelqu'un qui nous ressemble un peu, nous rattrape et nous enchaine à nos débuts sur ce bout de paradis sur fond de toile...

Il y a longtemps que je ne t'avais dit que je t'aimais, je te le dis maintenant et ne trouves-tu pas merveilleux d'aimer quelqu'un juste pour ce qu'il ressent, ce qu'il est ou dit être, au delà du paraître?

Douces bises par delà les montagnes...
sweet revenge
Posté le 28/03/2011 à 12:17:28
oui moi aussi tu m'as manqué! je t'aaiiiimmmmeee!!!!! :p ^^
Superbe! ^^
lo
Posté le 28/03/2011 à 19:07:40
J'adore cet écrit, vrai !

bisous

Louann
louann
Posté le 28/03/2011 à 19:56:15
très beau poème , jolie fin .
angelique
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Bonsoir à tous
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