Elle est entrée au cœur d'un rêve,
Qui de'vnu long fut une nuit,
Dont le matin, ne se lèverait,
Plus, comme s'endort une vie.
Elle est entrée, de bonne humeur,
Il faut dire qu'il y avait de quoi,
Briser mon Père, et laisser l'œuvre,
Qu'il fit naitre, mais n'finirait pas.
Elle est entrée, un soir d'hiver,
Comme ces grands soirs, de mal au cœur,
Arrêter l'sien, la quarantaine,
Qui du travail, ne comptait plus les heures.
On l'enterra, un d'ces matins,
Comme il n'existe nulle part ailleurs,
Pour enterrer ce pauvre humain,
Comme on s'rassure, au fond de pleurs,
Quelques personnes, dans un micro,
Qui parleraient au nom du cœur,
Qui leur tapait comme un symptôme,
"Je te remplace.. dans ce linceul"
Car au fond de nuits trop froides,
Ou mon Ame lutte à réchauffer,
A petites bribes, ce bout d'histoire,
Je m'entends encore lui crier,
On me dira, qu'il Est toujours,
Et qu'il veillera encore sur moi,
De ces conneries, j'vous laisses le tout,
Ca vous rassures? Et bien pas moi.
Une part d'la vie, c'est d'enterrer,
Et dans la mort, on peux transmettre,
Nos grandes lignes, à notre lignée,
Comme un d'ces fils, qui serait réel,
J'suis persuadé que c'coup de barre,
Que j'ai reçu en pleine gueule,
Me fit l'ouvrir, maudire l'miroir,
Qui trait pour trait, m'désigne trop seul.
Un jour aussi, j'poserais l'plancher,
Et puis l'sapin, comme grand couvercle,
Heure de départ, et d'arrivée,
Manger l'pissenlit, pour ma dernière Bière.
Écrit par L'Autochrone
L'humain est une équation dont il est son propre inconnu.
Catégorie : Divers
Publié le 24/03/2010
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original, je crois comprends que tu parles de la mort... merci pour ce poème..réussi.. |
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kimidoll |