Les mots qui se souviennent, de cet Ancien Damné,
De ses anciennes guerres, de juste ce passé,
C'est les maux de la haine, et puis ceux de l'amour,
C'est l'histoire de la Terre, mourir jour après jour,
Les phrases sont faciles, quand c'est le coeur qui parle,
Quand c'est notre Âme qui trime, quand la phrase nous regarde,
Du bout de toutes ces lettres, qui formeront le Tout,
Soit un matin d'hiver, soit un matin velours,
Le café et la clope, chauffent bien doucement,
Et c'est dans ce symptôme, que le stylo pédant
Distribue ses secrets, ses vérités succinctes,
Ses délisoires vieilles, et surtout sombres étreintes,
Mais le cerveau d'accueil, à tout ce dictionnaire,
A parfois cet orgueil, de contrôler ses vers,
Mon gamin qui grandit, et ma femme qui m'aime,
Font que ce que j'écris, ne sonne plus pareil,
Et les fleurs d'antan, au souvenir reviennent,
Comme ce que l'on sent, et ce qu'on se rappelle,
Elle est jolie cette femme, et mon gamin m'rappelle,
Ces sourires d'autrefois, du temps ou l'on ne crée,
Que ces desseins faciles, ces soleils de papiers,
Et le sourire des îles, que l'on sait enchantées,
Ou notre soif d'amour, ne saura s'épancher,
Même si la vie est lourde, pour ceux qui nous élèvent
La caf'tière s'allume, je n'faisais que passer,
Repasser mes ratures, et écrire la beauté,
De cette beauté je fume, les cendres, et dans le café,
J'ai mis un peu de sucre, dans mes mots tous cassés,
Repart le troubadour, personne ne le connaît,
On dit alors autour, qu'il s'en est retourné
Et derrière ce comptoir, vous auriez pu l'trouver,
Mais les années nous passent, signé le Condamné.
Et c'est dans cet affront, que l'on fait à nos vies,
Que je termine au fonds, je t'aime en dernière Ligne.
Écrit par L'Autochrone
L'humain est une équation dont il est son propre inconnu.
Catégorie : Amour
Publié le 15/04/2012
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toujours étonnant et si beau, merci L'Autochrone, heureuse de revoir sur le site | |
flipote |
excellent à bientôt j'espère | |
PATGUI |
désolé, je n'ai lu que les trois premières strophes; les textes longs... mais déjà dans ces strophes, on y trouve de belles choses, une certaine hargne aussi. il en faut également, des plumes alertes ! un matin d'hiver, un matin de velours, un matin ourlé par le jour :> al; |
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spock27 |