J'me suis l'vé ce matin,
Comme toujours un peu seul,
Un peu triste, un peu rien,
D'vant l'café et ma clope,
J'me suis l'vé ce matin,
T'étais toujours couchée,
Et les anges veillaient bien,
Tes yeux restaient fermés,
J'me suis l'vé ce matin,
Comme toujours j'me sens seul,
J'me sens vide mais serein,
J'compte les coups sur ma gueule,
J'me suis l'vé ce matin,
J'pensais à la poussière,
A mes morts, et au reste,
A l'envers de l'écrin,
J'me sens seul ce matin,
Et puis toi, là tu dors,
Et tu dors tellement bien,
Qu'j'en oublie que j'ai tort,
De penser à tout ça,
Alors qu'toi t'es en vie,
De ne voir Au-delà,
De la faux, et du fil,
Celui qui nous relie,
Et qui aura une fin,
Fil d'Arianne pas trop libre,
Et tu dors, ce matin,
J'me recouche quand même,
J'voudrais pas t'laisser seule,
J'panserais dans l'poème,
S'rais vivant dans la piole,
Et tu dors, si bien,
Toi qu'as pas d'problèmes,
Allez dors, ma p'tite reine,
Et j'embrasse tes mains,
Et j'embrasses tes seins,
Sur ce, fin du poème,
Du reste vous n'saurez rien,
Vie et mort m'entremêlent.
Je m'couch'rais à côté,
F'rais semblant de dormir,
Et puis au moment d'partir,
J'ferais mine qu'j'veux rester,
C'est un but un peu bête,
D'une pensée son inverse,
Et tu dors, sous le ciel,
Qui m'fait écrire qu'je t'aime.
Écrit par L'Autochrone
L'humain est une équation dont il est son propre inconnu.
Catégorie : Amitié
Publié le 04/08/2010
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magnifique !!!! | |
Idriss2 |
J'adore... mais comment fais-tu... c'est superbe | |
Belya |