Et bien, oui, j'ai vieillis,
J'ai un peu moins de cheveux,
Mais toujours un peu de vie,
Même si j'marche comme je peux,
J'suis une grande baraque,
J'ai les mains d'un géant,
Quand j'avais quarante ans,
On s'fiait à c'détail,
J'ai les yeux qui fatiguent,
Et les rêves qui s'émiettent,
Peut être est ce la vie,
Que d'savoir que l'on rêve.
Vous savez, j'ai l'air morne,
Dans le fond, je me marre,
Quand dans la glace, j'vois ma pomme,
Puis les photos d'mon histoire.
Vous savez, j'ai l'air triste,
Mais ça veut pas dire grand chose,
Je suis juste réaliste,
Le meilleur, c'est pas "l'rose".
C'est ces morceaux de vies,
Qu'ont construit ce puzzle,
Qui rassemblent ma gueule,
A ce monde septique.
C'est ces gens qu'j'ai connu,
Puis qui sont repartis,
Vers cet étrange pays,
Ou l'courrier ne passe plus.
J'suis juste entre deux vies,
Alors, laisse moi marcher,
Plaisantant à pas p'tits,
De ceux qui m'dépassaient.
On s'verra les amis,
C'est pas grave si j'suis vieux,
J'voudrais juste voir Marie,
J'parle pas d'celle du Bon Dieu.
Il n y a rien de grave,
Et je marche calmement,
L'important, c'est d'savoir,
Que Tout ça, c'est du vent.
Écrit par L'Autochrone
L'humain est une équation dont il est son propre inconnu.
Catégorie : Amitié
Publié le 08/07/2014
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GÉNIAL ,,,, PAS DAUTRE MOT | |
flipote |
Je confirme, génial ! | |
Mistake |