Songe aqueux. Brouillard déshydratant
Écueil de fantasmes recyclé métaphore
Noyades périodiques, sources de réconfort
Sachant qu'après la pluie reviendra Jonathan.
J'errai dans ma chimère, guidé par tes balises
Les valeurs étant ville, parcourant les banlieues
La violence pour mot, maudissant les non-lieux
Bercé par les lampadaires de ma psychanalyse.
Le cauchemar s'efface, laissant place aux débris
Les décombres m'indiffèrent, ma retraite est l'effroi
Personne n'en aura vent si je me montre adroit
L'oubli se trouve parfois dans les plus beaux lambris.
Le temps et ses aiguilles écorchent ma rétine
Un désir de changement, pour mon âme exploitant
Ma langue moite. L'odeur âcre de ton sexe lattant.
Or, la salive sépare le manque et la térébenthine.
Bile sanglante envoyée sur des images
Flottantes, vivantes dans mon ordinateur
Caresse buvant la vie s'écoulant des couleurs
Du spectre de mes amis, un couple de rois-mages.
Je veux bien être subtil; j'essaie de m'effacer
En étant ton ami, est-ce que je serais utile ?
À quand la guérison ? Pourquoi je me mutile ?
Calice, ça fait mal. Mais pas encore assez.
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