Je frappe, dérape, arnaque
Je suis le Mac, j'attaque, je mate
Cette vie mouvementée, parsemée de danger
Me prouve que j'existe, suscite
De la peur, de l'horreur, mon cœur
N'est que poussière, c'est ainsi que marche les affaires
Un jour je m'arrêterai, je vivrai comme
Un homme libre, ivre de liberté et
Je mourrai dans le bonheur
Plus de peur, de terreur ni de rancœur
Juste un regret celui de n'avoir jamais été
L'homme que je voulais être dans le passé
Je sors, vends mon corps, je vaux de l'or
Pur, les voitures me rassurent
J'assure le service nocturne, diurne
Tel un vampire suçant sa proie
Tu ne te vides pas de ton sang mais de ton argent
Un jour je m'arrêterai, je survivrai
En étant femme au foyer, deux enfants
Un mari aimant, un clébard collant
Une vie ordinaire, éphémère, sectaire
Juste une pensée à mes ambitions oubliées
Mon manque de motivation les a brisées
Portraits croisés, pourtant éloignés
Une vie d'illusion où règne le mensonge
Sensations délabrées, étouffées
Un destin brouillon, où règne les songes
Alors réagis, vis, ne subis
Plus l'anxiété, cherche la paix
Ouvre ton cœur, oublier les malheurs même si
Ton corps est déjà souillé, anéanti par toutes ces années
Je sniff, mon pif, mes tifs
Sont de la même couleur
Que cette poudre de bonheur
Je ne peux m'arrêter, en soirée, dans les W-C
Mon nirvana, ma nana rien qu'a moi
Je t'achète, te jette sur la cuvette et hop ma tête est en fête
Un jour je m'arrêterai, je me dominerai
Pour devenir quelqu'un d'acceptable, de respectable
Fini la dépendance et les dépenses
Je pourrai m'acheter une voiture
Sentir enfin l'air pur
Juste un regret celui de ne m'être jamais questionné
Sur ce que je foutais dans mon putain de nez !
Je réponds, hausse le ton, pète les plombs
Ma mauvaise foi est de surcroit à chaque fois
J'ai 18 piges, taillé comme un coton tige
Je désobéis, bois, fume, j'oublie
Ma famille, les filles, tranquille
Sans me soucier du mal que je fais
Un jour je m'arrêterai, je suivrai
Les cours, cela pour avoir un métier
Fini l'alcool, les heures de colles
Fini les pétards, les retards
Juste une pensée à mes parents morts de culpabilité
Mon manque d'affection les a poussés à se tuer
Portraits croisés, pourtant éloignés
Une vie d'illusion où règne le mensonge
Sensations délabrées, étouffées
Un destin brouillon, où règne les songes
Alors réagis, vis, ne subis
Plus l'anxiété, cherche la paix
Ouvre ton cœur, oublier les malheurs même si
Ton corps est déjà souillé, anéanti par toutes ces années
Il travaille, se les caille, ou qu'il aille
La faim le tiraille, 17h par jour, pour
Gagner un peu d'argent, aider ses parents
L'alcool, la drogue
Il n'a pourtant rien demandé
Il est juste né du mauvais côté
Un jour il se révoltera, mourra
Pour avoir été maltraité, frapper
Par des hommes sans idéaux, sans loyauté …
Portraits croisés, pourtant éloignés
Une vie d'illusion où règne le mensonge
Sensations délabrées, étouffées
Un destin brouillon, où règne les songes
Alors réagis, vis, ne subis
Plus l'anxiété, cherche la paix
Ouvre ton cœur, oublier les malheurs même si
Ton corps est déjà souillé, anéanti par toutes ces années
Écrit par Joaquim
Je ne sais qu'une chose tu tiens
Ma joie, ma peine entre tes mains Catégorie : Divers
Publié le 26/01/2013
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Il m'a enthousiamé. | |
eric |
Un poème très riche, très particulier, émouvant. Merci. | |
Marouette |