On s'est rencontré au triste mois de novembre
Le froid miséreux happait mes joues rouge vif
Je sortais de l'amphi pour rejoindre ma chambre
Le spleen en bandoulière et le coeur maladif
Tu étais fière et svelte une vrai ballerine
Ton teint pâle te donnait un air supérieur
Tu riais à la vie moi je courbais l'échine
Tel un vilain roseau près du laurier en fleur
Au bout du couloir, charmante tu pris mon bras
Tu étais curieuse de connaître mon nom
Si je me souviens bien c'est à ce moment là
Que tes yeux verts et noirs devinrent ma prison
Tu fus un temps ma belle héroïne aérienne
Ma dose quotidienne d'amour et d'envie
Je revois ta chambre austère aux sombres persiennes
Découpant ton corps nu allongé sur le lit
Que d'instants magiques j'ai vécu! Quand au soir
On se retrouvait émerveillés sous la voûte!
Tu partais le lendemain sans dire au revoir
Comme on laisse son chien sur le bord de la route
J'ai longtemps pleuré les larmes de ton départ
Tu étais feuille au vent, j'étais l'homme du port
Elle devait finir tôt ou tard cette histoire
Elle demeure encor mon unique trésor
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Écrit par Jerem
Trêve, mes tristes yeux, trêve aujourd'hui de larmesCorneille
Catégorie : Triste
Publié le 07/09/2011
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Une aventure amoureuse qui aurait pu être une vraie histoire d'amour . J'ai aimé . |
TANGO ![]() |
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Vraiment sympa :) :) |
Z689 ![]() |
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Les yeux devinrent prison...whaou |
garaison ![]() |
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Elle est partie en laissant de très doux souvenirs !! amitiés |
Yuba ![]() |
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Bonsoir Jerem, Souvenirs de jeunesse, comme ce poème est beau, il est doux de revivre au travers d'un poème une histoire amoureuse. Amicalement Ange de lumière |
Ange de Lumière ![]() |
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bonsoir Jerem, très très bel écrit que j'ai lu et relu, nous gardons tous et toutes au fond de nous la trace "d'un amour unique" qui nous "trouble" encore des années après ... amitié poétique |
marie-ange_old2 ![]() |
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on traverse cette histoire avec bonheur ... bonne journée* |
MARIE L. ![]() |
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j'ai aimé ce beau poéme mélancolique |
Errant ![]() |
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" Tes yeux verts et noirs devinrent ma prison", belle interprétation de la carcel d'amor. Ici elle se fond à l'instant de l'énamoration dans un échange intense. Les portraits du narrateur et de la jeune femme se disent en contraste et c'est au creux de celui-ci que la jouissance se dit, que le plaisir se crée. "Découpant ton corps nu allongé sur le lit". Un tableau, une ombre, une silhouette aux contours parfaits, divine image d'une nuit où les sens se sont déployés. Mais l'éternité de l'instant relève de sa fulgurance, sa valeur de son unicité. La femme se dérobe alors, et l'amante froide dans cette si belle comparaison à la feuille qui suit le gré du vent délaisse l'amant ancré dans l'instant. L'opposition finale entre l'homme qui reste au port et la feuille est très efficace. Tu manies dans ce poème les lieux communs de la poésie pétrarquiste et tu y parviens à merveille. |
Harmonie ![]() |
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L'amour et les beaux mots font toujours de riches mélanges, ton poème est très beau ! merci pour cet instant de partage. |
aechoes ![]() |
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Bonsoir Jerem, J'ai parcouru quelques-uns de tes poèmes, mais je me devais de m'arrêter sur celui-ci pour te laisser un petit commentaire. Je l'adore. Toutes ces images... Wow, tout simplement. Allez, c'est parti pour une bonne lecture de tous tes poèmes, je suis gagnée ! :D Amitiés poétiques, Petite Hope (alias D'Artagnan!) |
hope-forever ![]() |
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