Il s'affiche devant moi
Des images complexes
Qui vous habillent
Sans que vous ayez à réfléchir
Nous nous sentons dans le flux
Une sorte d'évidence
Pourtant nous sommes toujours
Nus et sensibles
Une pièce unique
Au cœur d'un ensemble
J'ai brûlé toutes ces images
Ce prototype œcuménique
Qui me déshabillaient l'âme
Et saisi un are de terre aride
Où l'amour m'a bercé
À chaque manifeste
Pauvre idée d'avoir semé
Les graines d'un arbre mort
Je ne m'attendais pas
À ce qu'il pousse une fleur
Rien qu'une fleur éphémère
Mangé avec la faim
La mort et l'ennui
Du bout des doigts
J'ai choisi une autre culture
Capté pleins de messages
Comme sur ce papier vélin
Où l'encre a pris l'apparence
D'une nymphe voyageuse
Et dont j'ai épousé
L'écoulement de son parfum
J'ai voyagé
Charogne de toutes mes dents
Acteur de toutes mes saveurs
Les rides de toutes mes années
Témoin de tout
Mon seul et unique are
S'insère encor
Le soleil s'est levé
Mon cocon irradié
Mes stigmates se sont effacés
J'ai été l'esclave d'images insidieuses
De graines inutiles
D'une fleur éphémère
Je suis devenu cet arbre vivant
Offrant ombre amour et plénitude
Je suis revenu moi-même
Quand j'étais déjà entrain de mourir
Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Pensée
Publié le 07/01/2020
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Ho hisse joli l'animation... Ah la courbure masculine est moins sexy que la féminine... | |
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