Il n'y a aucune anomalie, juste une illusion, peut-être un souffle de vie suspendu dans l'air.
Les vitraux de la cathédrale, avec leurs reflets, révèlent une femme qui, en secret, perd sa poésie.
La mort, spectatrice silencieuse, attend dans l'ombre, s'accoutumant à son spasme, se faisant nombre.
Sur une façade grise, au bout d'une rue, gît un dentier, vestige d'un sourire disparu. Si le pan de la bibliothèque venait à s'effacer, un silence sanguin s'installerait, créant une atmosphère éthique. Les yeux clos, baissés sous l'étoile polaire, on pourrait imaginer un clair de lune s'effondrant sur la terre.
Faut-il autant de noir pour espérer le blanc ?
Elle cherche lentement, patiemment, le violon.
Ici, les silhouettes dansent, légères, tandis que des poèmes et des cœurs s'élèvent en prière. C'est un opéra vertical, à la corde bleue, une dernière vague d'un miroir mystérieux et précieux.
Je passais par là, par hasard, et je t'ai croisée, ressentant une énergie folle mêlée à l'unicité.
Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Amour
Publié le 22/10/2024
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Magnifique. J'ai adoré, autant le dentier vestige que le violon désiré. Et si la bibliothèque s'effaçait... Merci pour cet opéra GRATUIT, je rêve d'y aller avec une personne que je chérirais. |
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Eau-celia |