Liaison profonde, encre déchirant son être,
Faille entrouverte, silencieuse fenêtre.
Un jour bleu, l'ineffable se révélera,
Bordée de pétales, elle se scellera.
Mais jamais complètement, le gouffre demeure.
Un vide inextinguible, une part d'elle affleure.
Ici où la souffrance s'enroule en spirale,
Un immense amour brûlant se noie, abyssal.
Elle ne ressent pas de gêne face au vide,
Ni du clair-obscur qui en elle coréside.
Accepte-t-elle l'enfer sans chercher à fuir ?
Elle choisit d'y mourir au lieu d'y fleurir.
S'enveloppant de douleur, dressant les murmures
Des vents d'ailleurs qui s'insurgent dans ses fissures,
Elle décrit la honte, son aura mouvante,
Assise dans l'antre de cette plaie vibrante.
Elle recueille la fleur tombée dans l'abîme,
L'amour se révèle pur, dépouillé, intime.
La guérison éclot au cœur des carapaces,
Tissée dans les fils d'art, l'étrange mort s'efface.
Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Amour
Publié le 20/09/2024
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de James Px au hasard |
Annonces Google |
Votre écriture ressemble à la beauté de "Combien de lunes" de Laura El Makki. | |
Eau-celia |
Bonjour James Très beau partage pour ce vertige de fleurs tout en beauté Capucine |
|
Capucine |
Eau... Merci... Pour le // extatique de Laura lol | |
James Px |
Capucine... Merci pour votre compréhension... Revenue sur terre le temps d'un col. | |
James Px |