Dans le silence ancien, je t'écoute,
Au bout de la presqu'île,
Toi, vieil olivier, géant ancestral, tu te dresses,
Réceptacle des pleines lunes en liesse,
Tes branches tissent des rêves
D'étoiles et de tranquillité.
Tu as vu naître le moulin,
Les fontaines d'huile et de vin,
Et même l'Empire romain,
Grand et serein, comme un lion de pierre,
Gardien d'un temps qui ne s'efface pas.
Miracle des âges,
Résistant aux canicules,
Tu récites l'épopée,
Bravant les tempêtes,
Tu soulèves l'odeur de la terre après la pluie,
La poussière après les grandes chaleurs,
Et les reflets de la gloire.
Tes feuilles gris-vert gambadent au vent,
Comme des danseuses d'ébène et d'argent,
Et dans l'ombre, je sens ton souffle,
Un souffle de vie, un souffle d'histoire.
Tu traverses les torts,
Les brumes en secret,
Tu as l'âme remarquable,
Colosse à jamais,
Ode à la beauté sauvage,
À la résilience d'un cœur éternel.
Dans ce sanctuaire,
L'époque se suspend,
Poème surréaliste,
Tu nous aimes en silence,
Tu es le témoin des siècles, le témoin de moi,
Un pont entre la terre et le ciel,
Un symbole de force douce, de patience infinie,
Un ami circonspect.
![]() |
Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Amitié
Publié le 30/06/2025
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Annonces Google |
![]() |
J'aurais mis les fontaines d'huile et le lin. Pas mal ce voyage en oliveraie millénaire |
Des-l-aube ![]() |
![]() |
Ok pour le lin... |
James Px ![]() |