B.
L'EVOLUTION N'A PLUS D'MYSTERE
1.
Le lointain premier humain,
L'apprend-t-on sagement à l'école
Ne fut-il pas qu'un simple singe ?!
Déjà comique, un peu guignol ?
Lors du Dernier Saut de l'arbre,
L'a-t-on, brillants modernes, compris :
Là haut ? Nenni ! Une folle branche,
Entre ses hanches, aie, rebondit…
2.
Point de non retour ! Suprême !
Clé de toute l'évolution !
Que tant de siècles en cherchèrent,
À en trouvailler l'explication !
En toute logique, la synthétique
La génétique l'aura décrit :
Après l'Eve « mito-chondriale »
La branche d'un arbre mal poli !
3.
Lors de sa chute, le saut culbute,
Les rires débiles des compagnons
De sa grosse tète firent sortir, advenir,
L'ambition d'une évolution !
Pour bien surprendre, les faire comprendre,
Le vil de leur bête ânerie
Sur son visage stoïque, étanche,
Cacha l'éclat d'un Grand Génie :
4.
Pour bien mûrir en politesse,
À cette offense – offuscation
Il prit sans queue ni tête, expresse,
Sa première grandiose décision :
- Qu'il allait, en beau futur homme,
Vite se dépoiler ses raides
Poils qu'il partagea sans honte
Avec « les pas encore » bipèdes
5.
Et en vengeant sa vive douleur…
Se retourna soudain vers l'arbre
Lui tranchant ses branches raides,
Fit des flèches, fit des sabres !
D'autres plein des choses utiles :
Des arcs, des fusils, des canons
Plus rarement quelques guitares
Et très tard… les p'tits crayons
6.
Depuis, l'humain dit un zéro (1.0 ),
C'est l'humain très fier qui « agit »
Il défriche la mère nature,
Il tranche ces branches ennemies !
Le moderne, Nov' deux zéro (2.0)
Le « tout branché », est à l'affaire :
D'un click, voit-il tout le plancton,
Deuxième source d'O2 sur terre !
7.
D'un click, sait-il que les plantes
Aiment le Cé-O2, sans qui
Elles ne peuvent plus y vivre,
Dire, cette chose, c'est leur vie !
Un grand cycle ainsi se forme,
Ici les plantes et le plancton
Forment d'une part la balance,
De l'autre c'est ben, qui ? Voyons…
8.
Sans lequel la Mère Nature,
N'aurait même pas existée !
Car sans Lui, le Cé-OO, Oh…
N'aurait point… jamais « monté » !
Que ces plantes en profitent,
D'entière, toute sa « production »
Doivent lui remercier, l'azote
Sort aussi du pantalon…
9.
C'est grâce à Lui, moteur sublime,
À son génie - Respiration
Que le sot arbre enfin peut vivre !
Aussi bien, le vil plancton…
Il faut ainsi tout lui apprendre,
Faire comprendre à « l'homme nouveau »
C'est Lui « Le Grand Chauffagiste »,
Le Soleil – ?! Nenni, qu'un blaireau…
10.
Lui, Lui, Lui, tout est « science »,
Dans son fier grand A.Dé-Né*
Bien plus petit, petit en somme,
Que celui d'un grain de blé !
Oui, toi là-bas, lui dit « Big Boss »,
Ne bouge plus dans ton cageot
- Ne pense pas… Tais-toi ! T'expire
Tu en fais déjà de trop !
11.
En bref, tristes joyeux confrères,
Quand vous marchez tous au pas
N'oubliez pas la Sage Branche
Donnant à l'Homme, sa première voix…
Et l'infinie petite sagesse,
De cette moderne grande théorie :
« L'évolution », un saut de l'arbre,
Croyez-vous, fut-il réussi… ?!
12.
Prince, autrefois poilu gorille,
L'auriez-vous alors songé :
- Que le singe bricolera-t-il,
D'un doigt fier son A.Dé-Nez* ?!
Bon fidèle à son principe,
Quand d'une vengeresse action
D'abord il tranche, sur la branche,
Puis ils… ou nous ainsi verrons !
13.
En guise de sommaire synthétique,
Qu'on appelle conclusion
Pensez-y, si encor possible,
Avant toute « très grande action »
Et sublimez cette belle idée :
Tout le grand mal qu'on a subi
Ce n'était pas la pauvre branche,
C'était un saut…mal atterri !
14.
Aujourd'hui, nos grands génies
Retracent l'histoire dite « génétique »
Les cousins cousines et frères,
Du vieil homme romantique
Le « gène » caché de la sottise,
Celui de l'inculture, dire qu'on
S'étonne que l'homme a l'ADN
A 95 % pareil au gentil petit cochon !
15.
Oui, dans « la sans âme science »,
Toute grandiose et compliquée
Hélas, tout ce qu'elle nous raconte,
N'est pas toujours bien démontré…
Là, l'on dit « qu'on sait s'y faire »,
Et qu'on va voire si bien, couillon
L'on peut changer vite, vite nos gènes,
Faire des aimables… « Hocochons » !
16.
Qu'une évolutionniste L'IA,
En froide savante saura classer:
La nouvelle branche : « phono-phile »
L'espèce : « novo ?décérébrée »
Malgré sa nature impassible,
Sautera d'une grave exclamation :
« Comment cela fut bien possible ?!
Comment, Mon Dieu, l'explique-t-on !?! »
17.
Très tard, dans une « soirée programme »,
Elle apprendra à ses petits
Ces algorithmes dotés « d'âmes »,
Qu'elle aura, fièrement, grandis
Qu'il était bien comique « le Père »,
Un gars aimable, l'oublie-t-on
Ravi d'en être, dans la fable, la farce
Et le bien cuit, dindon…
18.
Preuve, en voilà, son grave poème,
En douce comédie énoncée :
Les Grands Esprits en surent rire…
Les Très Grands, surent ne l'ignorer…
C'est ainsi qu'il puisse tenir
Dans un vieux fichier lointain…
Souvenir de nos Grand-père,
De l'ex-race… « Anciens Humains ».
***
( A suivre - III partie)
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Écrit par Jacques AADLOV-DEVERS
Attention
Catégorie : Fantastique/Sf
Publié le 10/06/2025
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Ce poème résout, en première mondiale, les quelques questions insolubles de l'évolution : 1. Pourquoi le singe arboricole ne retourna plus jamais dans l'arbre, 2. Pourquoi il perdit ses poiles, 3. Pourquoi se mit il à la station bipède et se raccourcirent ses membres supérieurs (pour pouvoir trancher les méchantes branches), 4. Pourquoi il ne peut plus jamais s'adapter à son nouveau milieu naturel (le traumatisme Freudien de la branche initiale) et perdit toute ses habilites physiques arboricoles, et 5. Pourquoi il a comme un besoin naturel de détruire la nature pour construire son habitat artificiel et 6. Bien sur pourquoi il grandit depuis sans cesse sa cervelle au point d'inventer la bombe atomique, internet et la téléphonie mobile. 7. L'apparition de la parole est la résultante d'une intégration simultanée des gênes de la douleur exprimée en voyelles avec un larynx primitif mini phonatoire, permettant aux singes primitifs d'exprimer leur désaccord et d'user et ruser de premières voluptés du mensonge. Elle ne répond pas encore, pourquoi, O, grand pourquoi, pour être « heureux », le singe a besoin de tant de choses inutiles, dont écrire…et lire et parfois même sourire « de ses bizarroïdes poèmes » qui n'apportent aucun soutien nutritionnel par rapport à une simple banane. |
Jacques AADLOV-DEVERS ![]() |