Je suis allé rechercher la très grande poésie
Au sommet impensé de son immense crête
Je ne l'ai pas trouvée ! J'étais froid comme celui
Qui arrive, solitaire, à la fin de sa quête…
Je suis allé rechercher, la plus grande poésie
Au tréfonds de la cave qu'assombrit mon âme
Jusqu'au bout du jour, jusqu'à l'aube de la nuit
N'ai je cherché, aveuglé, le rayon de sa flamme…
Il n'y avait plus rien que mes yeux n'avaient vu
N'avaient lu, disséqué, n'avaient pris pour sujet
Puis un jour, dans ma Larme, j'ai saisi, éperdu
Son rayon, réfléchi, d'une poussière à mes pieds…
Une Fée, bien vivante, depuis toujours était là
Accroché dans l'ombre qui suivait tous mes pas !
Brillant des étoiles même les rimes trop usées
Vivifiant le « je t'aime » d'une tendresse fanée…
Et une Larme nous caresse le regard fatigué
Nos anciennes maladresses, du chemin recherché
Et l'on regrette, ne pas avoir, plus tôt, bien saisi
Ces poussières infimes… où vit Sa Grande Poésie…
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Écrit par Jacques AADLOV-DEVERS
Attention
Catégorie : Pensée
Publié le 02/07/2025
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Bel élan poétique. J'aime beaucoup les trois premières strophes. Une douce musique s'y fait. Au plaisir. |
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Merci pour votre lecture et commentaire. Syntax_Error Zut, c'est dans la dernière strophe que j'ai caché (ma belle ?!) absconse et poussiéreuse "idée"...Dans les petites choses on trouve la Grandeur du Sublime. Merci pour ce sincère partage. Amicalement |
Jacques AADLOV-DEVERS ![]() |