La vie dans son printemps
Se nourrit de chimères
Emportées par le vent
Des pensées douces-amères
Les parfums enivrants
De plaisirs éphémères
Nous rendent non-voyants
Malgré les yeux ouverts.
Le temps presse le pas
Quand le poids des années
Me rappelle qu'ici-bas
Rien n'est éternité
Mon âme a hiberné
Longtemps sur cette terre
Ce corps qui la portait
La gardait en jachère.
Après ce long sommeil
J'ai repris connaissance
La puissance de l'éveil
Attisent tous mes sens.
Les couleurs sont plus vives
Les sons plus harmonieux
J'étais à la dérive
Je me croyais heureux.
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Commentaires
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Posté le 29/11/2016 à 04:28:17
On sent une présence. | |
eric |
Posté le 29/11/2016 à 21:38:39
J'apprécie beaucoup ce poème aux nuances verlainiennes tout d'abord, pour ensuite prendre son essor et sa voix particulière. | |
jacou |
Posté le 29/11/2016 à 22:09:04
Je vous remercie pour vos commentaires. | |
JOUVI |