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Il était le vent, une caresse souveraine
Il était la flamme, chaud et lumineux
Il était la pluie, ruisselant et joyeux
Il était la terre, d'une douceur sereine
Et j'étais cet homme au cœur si plein
Aux espoirs riches des lendemains
L'idéal naissant à chaque chemin
L'œil émerveillé du moindre matin
Toute félicité ne saurait-être éternelle
J'en ai ma part mes chers amis
Voyez les restes, de ces songes meurtris
Déchirés à vos pieds comme on les écartèlent
Ici, la pulpe d'un amour déchu
Là, le souvenir d'une joie perdue
Rires brisés et éclats de vers
Parsèment ce paysage d'outre-terre
Je suis le vent, en désaccord
Je suis la flamme, dénué de charme
Je suis la pluie, comme une larme
Je suis la terre, un silence de mort
Écrit par Iraenocte
Les chiens ont des puces, les Hommes des emmerdes. C. Bukowski
Catégorie : Divers
Publié le 16/06/2015
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Commentaires
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Posté le 17/06/2015 à 00:37:16
Un bien sombre bilan dressé dans ce beau poème. Mais un disciple de Bukowski ne peut se laisser démonter par quelques galères... | |
jacou |
Posté le 17/06/2015 à 18:30:02
Démonté jamais! Éparpillé sans doute... Merci |
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Iraenocte |
Posté le 12/01/2019 à 22:08:54
Beau et tragique. Je suis adepte de votre formule. | |
Weedja |