Je lui aurais bien dit
Qu'elle habitait chacun de mes songes
Que mon amour ne s'éteindrait jamais
Que chaque jour, je lui dédierais ma vie
Que nos sommeils veilleraient sur nos nuits.
A chaque moment que nous passions nos heures
A l'instant même où je lui offrais des fleurs
Je lui avais bien dit
Que notre solitude est universelle
Que la parole est mensonge
Qu'on l'oublie parfois, comme on trompe l'ennui
Que ses rêves tout autant que les miens
S'évadent et se fanent à la rosée du matin
Qu'en nos cœurs d'encre, de pleurs et de jais
Naissent, explosent, et meurent des passions d'aurores
Palpitent et vibrent les pulsions de nos corps
Et même s'il ne fut qu'elle
Nos âmes déchirées de rancœurs amaigries
Reflètent encore nos sentiments avilis
Je voudrais tant lui dire
Pardon alors, toi, qui est seule.
Pardon alors, moi, qu'on esseule.
Laissons tous deux, mutins lutins, luttant d'une lueur
Se taire, en un souffle, nos joies, nos bonheurs
Il n'est rien qui dure toujours
Pas même ceux, que nous appelons mon Amour
Écrit par Iraenocte
Les chiens ont des puces, les Hommes des emmerdes. C. Bukowski
Catégorie : Amour
Publié le 17/01/2011
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Superbe ! Bon anniversaire avec du retard Iraecnote ! amicalement Louann |
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louann |
Très bien écrit! Merci! Hysard |
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hysard |
merci à tous les deux | |
Iraenocte |
Sublime! j'ai adoré, doux, bien construit, régulier! | |
lo |
Merci Lo | |
Iraenocte |
c'est magnifique ... bonne soirée Iraenocte* |
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MARIE L. |
Merci Marie | |
Iraenocte |
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