Je la crois puissante, je la préfère douce,
Je rêve de la voir invoquer ses ressources
Si je pouvais émousser un dément courage,
Que plus jamais elle ne suive ce sillage
Je me souviens…
D'une pierre dure chassant nos pas
Nous marchions droit à la chaleur des jours
L'air brillait pour nous, durant ce temps las
Je ne guettais l'obscurité autour ;
Bien trop tard, j'ai ressenti la roche s'ouvrir
Puisque le poids de tous ces manques accumulés,
Rendaient cette avancée pénible à en mourir ;
L'éboulis nous a entièrement écrasés…
J'aperçus au lointain ses mains grises qui s'agitaient,
Elles me menaçaient à la surface de ce lit noir
Car on coulait vers un monde de dépits, de regrets
J'avais encore envie de la serrer à perdre espoir
Ma voix murmure sans cesse dans les balancements du vent ;
« Je suis là, et tout près, dans chacune de tes hésitations »
Nul besoin de penser la retraite, crier à l'abandon,
Ta superstition ne se concrétisera au firmament…
Parce que
Je te crois puissante, je te préfère douce,
Je rêve de rencontrer ton sourire immense,
Si je pouvais émousser un dément courage,
Que plus jamais tu ne laisses place à la rage.
Écrit par I-ko
"Sacrifier le présent, parce qu'on mise tous sur le futur"
Catégorie : Amitié
Publié le 29/08/2009
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une marche à deux pénible et ardue face aux éléments contraires. face aux sentiments brouillés qui vous clouent au sol comme comme des rochers, ou qui se transforment en bourbier où on s’enlise. la tendresse et l’amour sont parfois insuffisants pour en sortir, que faire ? peut-etre laisser le temps agir et rester présent ?... ne t’arrête pas d’écrire I-ko, j’aime te lire. |
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Silenys |
Tu résumes très bien la pensée de mes poèmes... Peut-être attendre oui, peut-être que je suis là pour elle, qu'il ne reste plus qu'à attendre qu'elle prenne courage et enfin sorte la tête de l'eau... J'essaierais de continuer à écrire, même si parfois mon écriture doute^^. Merci Silenys encore une fois. |
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I-ko |