L'océan reflet des plus hauts cieux
Pèse sur moi une grande légèreté
Nager au rythme ambitieux
De l'été monotone
Vers les chemins d'hiver
Diversement semés
Au grain au gré des fantaisies des portes closes
Du port d'où je m'élance verticalement
Au rythme d'un oiseau
Qui ne sait pas voler
Le soleil un grand phare
Dans la nuit mes yeux clos
Illuminent l'herbe rare
La fraîcheur indicible
Au loin les forêts du continent caché
Sont couleur d'arc-en-mer flèche zénonienne tirée
En direction du monde
Le rêve inaboutit à la passion au rythme
Intérieur extérieur la tempête en sursis
Des montagnes basses où l'air supérieur
Suffoquerai-je encore
Quand elle me respirera
L'amour est silencieuse et moi je robinsonne
Avant d'atteindre l'île où m'attendra la vie
Je prends pose le pied où donc j'attire étire l'onde
Vagabonde
La terre armée devant d'étoiles et du solstice
Le feu la roche dure
Derrière le refrain
Éphémèrement répète où puis-je prendre pied
Entre elle et moi
Une guerre est déclarée
Et mon image double accable d'un rire incohérent
Le tout vidé de sens de la patrie des mots
Morts dans la prairie de l'intense équivoque
Tandis qu'elle volait
Pour que vainque le juste à défaut d'être vrai
Dont l'engrais surréel sur la réalité
Qu'il fasse multiplier l'herbe fausse et mauvaise
Toujours pareil au même et à cette origine
Inlassablement
Inexorablement
D'un éternel retour né éternellement
Ce phénix floral
Que je ruminerai.
Écrit par Giacinto
"Lire, c'est boire et manger. L'esprit qui ne lit pas maigrit comme le corps qui ne mange pas." V. Hugo
Catégorie : Divers
Publié le 07/01/2010
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