Un couloir obscur de bibliothèque
Abritait un piano désaccordé,
De quelques verres et flasques à moitié vides
Les ombres des touches dansaient sur le mur.
De ses dix doigts, un ami virtuose
Enchantait alors oreilles endormies,
Et moi, sirotant mon Absinthe des fées
Profitais-je du silence de chaque note.
Je m'engouffrais dans mon fauteuil, bercé
De mélodies improvisées par lui
Qui d'un bras joua et but de l'autre.
L'on resta là, une éternité fuie,
Jusqu'au lever du soleil, grossier, vain,
Car il interrompit là mon ami.
 |
Écrit par Galerion
"Wild men who caught and sang the sun in flight,
And learn, too late, they grieved it on its way, Do not go gentle into that good night." Catégorie : Divers
Publié le 21/01/2017
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
| Poème Précédent |
Partager ce poème:
|
Poème Suivant |
| Divers à découvrir... | Poèmes de Galerion au hasard |
Commentaires
| Annonces Google |
Posté le 21/01/2017 à 19:27:42
 |
Ah ! qui dira combien le soleil a chassé de nuits splendides ! Ce fier dissipateur a désaccordé bien des soirées qui n'avaient plus de fin ! J'apprécie cette ambiance. |
jacou  |
Posté le 22/01/2017 à 22:09:19
 |
Ah c'était bien moi pour le commentaire; |
Eleidora  |
Posté le 23/01/2017 à 00:55:37
|
Je vous remercie de votre lecture, l'ambiance sombre et oublieuse est celle que j'ai tenté de créer :) |
| Galerion |